La liste des produits jugés essentiels sème la confusion au Québec et ça fait réagir

Depuis le 26 décembre dernier, le Québec s'est replongé dans un confinement, alors que seuls les commerces et les produits jugés essentiels sont accessibles. Ces derniers causent d'ailleurs quelques incertitudes qui font réagir à travers la province.
Pharmacies, quincailleries et magasins à grande surface ont dû placarder de nombreuses allées pour empêcher les clients d'acheter des biens non essentiels.
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Dans le décret ministériel à ce sujet, le gouvernement précise seulement ce qui est interdit de vendre, notamment, « les jouets, les vêtements, les livres, les appareils électroniques, les articles de décoration, les articles de cuisine et les électroménagers ».
Le Conseil canadien du commerce au détail souligne, dans un communiqué publié le 15 décembre, que la décision revient au jugement des détaillants.
C'est donc la confusion qui règne en ce moment, et ce, autant chez les consommateurs que chez les commerçants, où les produits vendus diffèrent d'une place à l'autre.
Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont dénoncé ce manque de cohérence, particulièrement en ce qui a trait aux vêtements d'hiver.
Plusieurs ont dénoté que les sociétés d'État comme la SAQ et la SQDC sont encore ouvertes, mais qu'il est impossible d'acheter des accessoires hivernaux en magasin.
Certains prévoient même des « affrontements » dans les commerces.
La fermeture des entreprises et détaillants non essentiels au Québec est prévue, pour le moment, jusqu'au 10 janvier prochain.