Horacio Arruda confirme qu'il est sous protection policière après avoir reçu des menaces
Lors de la conférence de presse du gouvernement du Québec de ce mardi 20 octobre, certains journalistes ont abordé la manifestation qui a eu lieu dans le quartier résidentiel du directeur national de la santé publique. C'est à ce moment qu'Horacio Arruda a affirmé être sous protection.
Après avoir reçu plusieurs menaces, il a expliqué que ce sont des personnes de la sécurité publique qui se chargent d'analyser le tout :
« Dans le contexte de différentes menaces, je dois vous dire que je suis protégé et je tiens à souligner le travail extraordinaire des gens de la sécurité publique qui nous accompagnent dans ces processus-là. »
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On m’a offert dès le départ une protection avec chauffeur et garde du corps, effectivement, compte tenu de l’analyse qui est faite par la sécurité publique, en lien avec différentes menaces qui ont déjà eu lieu et qui continuent à avoir lieu.
Horacio Arruda
Le jeudi 15 octobre en soirée, une quinzaine de manifestants se sont rejoints à Sainte-Thérèse, plus précisément devant la demeure du Dr Arruda.
Le rassemblement visait à partager le mécontentement de certains face aux mesures mises en place depuis le début de la pandémie.
Le directeur est revenu sur le sujet en exprimant l'importance qu'il accorde au droit de manifester :
« Je crois beaucoup au droit de manifester, je pense qu’une société démocratique doit permettre aux gens de s’exprimer. L’enjeu c’est quand on en vient dans des zones personnelles, vous comprenez que j’ai des voisins aussi, j’ai des gens. »
« On sait jamais, les manifestants peuvent bien faire un bon travail et respecter, c’est ce qui s’est passé chez moi, et il peut toujours y avoir des ajouts de gens qui vont utiliser la manifestation notamment pour faire du grabuge », poursuit Horacio.
Il termine son message en disant que ce n'était pas la place pour passer un message :
« Oui pour le droit de manifester, les gens ont droit d’émettre leur opposition, mais il y a des lieux pour ça à mon avis et il y a une façon de faire aussi qui est respectueuse et non-violente. »