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6 maquilleurs nous dévoilent leurs anecdotes les plus «crunchy» lors de contrats

« Elle a essayé d’ouvrir son œil et ça n’a pas marché. Elle a paniqué, donc j’ai paniqué… »

La maquilleuse Gabbie McGuire.

La maquilleuse Gabbie McGuire.

Rédactrice, Narcity Québec

Travailler dans le domaine du maquillage implique d'interagir avec de nombreuses personnes chaque jour, ce qui conduit inévitablement à croiser tous les types de clientèle possibles. Les personnes plus difficiles à satisfaire ainsi que le stress de certains contrats de plus grande envergure peuvent parfois faire perdre patience et même engendrer des erreurs, malgré le fait que ces professionnel.les ont souvent plusieurs années d'expérience.

Si ce phénomène n'est pas connu du grand public, alors qu'on a l'habitude d'uniquement voir les looks finaux, il faut savoir qu'il s'en passe des choses dans les coulisses de séances photos professionnelles, tout comme lors des tournages pour des publicités, des courts métrages ou des films ainsi que pendant un mariage. C'est pour avoir accès à ces petits secrets du métier que Narcity a contacté six maquilleurs et maquilleuses, histoire de recueillir les anecdotes les plus croustillantes, amusantes, mais surtout, dans certains cas, très malaisantes du milieu.

Tu risques de toi-même ressentir l'inconfort ou de ricaner un peu en t'imaginant te retrouver dans une situation comme celles qu'on nous a partagées. Certaines situations sont même assez surprenantes!

Les erreurs de Thomas en début de carrière

Thomas Rousseau, maquilleur de vedettes à temps plein depuis 2022, nous a expliqué qu'en début de carrière, il est courant que des doutes surgissent, pouvant entraîner des petites erreurs au cours des premiers contrats. Cependant, certaines peuvent s'avérer comme étant plus intenses que d'autres :

« Un jour, au lieu d'envoyer du fixateur à maquillage [dans le visage de la personne], j'ai envoyé du démaquillant. [Il faut aussi] toujours faire attention à la quantité de colle pour les faux cils. Une fois, les deux paupières se sont collées ensemble et j'ai dû tout démaquiller pour les décoller. »

« Parfois, lorsqu'on utilise des rouges à lèvres très pigmentés et glossy, il vaut mieux en appliquer une petite quantité. Une fois, ma modèle a touché ses lèvres, sans se rendre compte que son rouge à lèvres avait débordé partout sur ses mains et ça a laissé des traces sur son visage », a-t-il continué.

Thomas a conclu en expliquant qu'il ne fait plus de maquillages pour les mariages en raison du niveau élevé de stress. Il nous a même confié qu'une de ses dernières mariées, qu'il avait coiffée et maquillée vers 9 h, l'avait appelé vers 22 h parce qu'une de ses épingles à cheveux était tombée... Donc, environ treize heures plus tard!

La fois où Gabbie a reçu un coup de pied

À travers son métier de maquilleuse mode et commerciale, Gabbie McGuire a découvert son identité en tant qu'artiste, son caractère artistique et l'importance de la confiance en soi, ainsi qu'envers sa technique et son savoir-faire :

« Au début de ma carrière, je n'avais pas beaucoup d'expérience. Je venais de sortir de l'école et je cherchais des opportunités pour commencer. Cette opportunité est venue sous la forme d'un événement qui se passait dans un hôtel [...]. Dans cette pièce-là, je devais maquiller des personnes que je ne connaissais pas et je devais appliquer des faux cils. Je n'avais pas beaucoup d'expérience, elle avait ses propres cils et sa propre colle. Première erreur, c'est extrêmement important pour les artistes d'avoir leurs propres matériaux qu'ils connaissent et comprennent. Donc, je me suis lancée pour coller les cils et j'ai appliqué la colle assez généreusement. Elle a préféré fermer les yeux pour que je mette les cils, je l'ai laissée faire. Deuxième erreur.

« En tant qu'artiste, lorsque tu connais la technique dont tu as besoin pour ton client, c'est à toi de le dire. Je pense que j'avais un côté people pleaser et je voulais lui faire plaisir. Troisième erreur, je n'avais pas un bon éclairage, donc je ne voyais pas assez bien pour constater que j'avais mis trop de colle [...]. Tout au long du processus, il y avait trop de colle sur un œil fermé et plissé, et là, la colle a séché [...]. Elle a essayé d'ouvrir son œil et ça n'a pas marché. Elle a paniqué, donc j'ai paniqué, et elle a eu tellement peur qu'elle m'a donné un coup de pied. Nous avons beaucoup ri par la suite. Ensuite, j'ai utilisé beaucoup de démaquillant et son œil s'est finalement ouvert », a-t-elle ajouté.

Gabbie nous a aussi confié que, dans le désir d'avoir une trousse uniforme avec des bouteilles identiques munies d'étiquettes esthétiques, l'une d'elles s'est décollée. Malheureusement, elle a donc appliqué de l'alcool à friction au lieu du démaquillant sur le menton de sa cliente vu que ses produits étaient mal indiqués, ce qui a déclenché une réaction inattendue. Le genre de situation que tu n'as pas envie de vivre quand il s'agit d'un ou une client.e.

Les contrats de mariage d'Alexandra

Alexandra Fidiadis Hetu est une artiste maquilleuse avec plus de dix ans d'expérience qui oeuvre comme gestionnaire pour le salon et la boutique du coiffeur Kevins-Kyle Lambert. Lorsque nous l'avons contactée, la femme d'affaires a raconté deux anecdotes assez malaisantes qui se sont déroulées pendant des mariages :

« La mariée était tellement [en lendemain de veille] qu'elle devait aller aux toilettes pour vomir pendant sa mise en plis et sa mise en beauté. Il fallait faire des pauses. [Son entourage] essayait de lui donner des Gravol au gingembre, mais cela ne faisait rien. J'étais crampée, mais il ne fallait pas rire parce que la mère ne trouvait pas ça drôle. Je n'ai pas publié le maquillage de cette mariée, car elle était littéralement verte. »

« La mère voulait littéralement être plus belle que la mariée, donc si la mariée demandait un smokey eye brun, la mère voulait un smokey eye noir. Si la mariée avait un rouge à lèvres rose, elle voulait un rouge à lèvres rouge. Elle est arrivée avec une robe tellement bouffante et longue qu'elle dépassait celle de la mariée. Elle a dit que c'était SA journée et qu'elle voulait se sentir belle », conclut-elle.

La fraude de Cindy

Ayant cumulé plus de six ans d'expérience dans le métier, Cindy Millien est une maquilleuse montréalaise spécialisée en maquillage glamour, en plus d'offrir des cours sur sa technique. Dans une vidéo publiée sur son compte TikTok, elle a expliqué comment elle s'est déjà fait frauder par une cliente :

« Lorsque j'ai commencé à prendre des clientes [...], je facturais 50 $, alors qu'aujourd'hui je facture le double. Un moment donné, une cliente me contacte et souhaite se faire maquiller pour son anniversaire. Je lui donne les prix, je la maquille et elle est extrêmement satisfaite de son maquillage. Lorsque vient le moment de payer, elle me dit : "Est-ce que tu peux me facturer 40 $? C'est mon anniversaire, tu ne fais pas de réductions pour les anniversaires, n'est-ce pas?" J'étais perplexe et j'ai fini par accepter de facturer 40 $. Cette cliente est devenue une habituée parce qu'elle appréciait vraiment ma façon de la maquiller. Elle venait cinq à six fois par mois. Après la troisième fois, elle me dit : "Est-ce que tu peux me facturer 40 $ pour le maquillage parce que je viens souvent?" »

« J'étais mal à l'aise avec sa demande, car je facturais vraiment moins cher que d'autres maquilleuses à Montréal. Je voulais développer ma clientèle [...], alors j'ai accepté. Une autre fois, je la maquille, elle me donne 40 $ et me dit : "Je vais venir avec mon amie et j'aimerais que tu nous fasses un prix pour nous deux". L'année touchait à sa fin, et je voulais augmenter mes prix, passer de 50 $ à 60 $. Je lui dis : "Pour toi, je vais maintenir ton tarif à 40 $, mais pour ton amie, c'est une nouvelle cliente, donc ce sera 60 $ pour elle." Elle commence à insister en disant qu'elle m'amène des clientes et que je ne veux pas lui faire de réduction, qu'elle est déçue [...]. À ce moment-là, je lui dis : "C'est 60 $, il n'y a pas de négociation", et elle voit que je commence à m'impatienter, elle accepte donc à 60 $. La semaine suivante, je maquille son amie pour son anniversaire, elle est très satisfaite. Je maquille ma cliente habituelle, elle aussi est satisfaite. Lorsque vient le moment de payer [...], elle me donne trois billets de 20 $ », a-t-elle continué.

Cindy lui a alors demandé si elle voulait son email pour lui virer la balance, mais sa cliente lui a simplement répondu que c'était complet. La maquilleuse lui a alors rappelé que c'était 60 $ pour son amie et 40 $ pour elle, mais la cliente a continué de s'obstiner en disant que Cindy lui avait bien dit que c'était 60 $ pour les deux. Étant « jeune et naïve », elle explique qu'elle n'a plus jamais maquillé la fille et qu'elle n'a plus cédé par la suite.

Les demandes spéciales pour Annie

Annie Desharnais.

Annie Desharnais.

Karine Maltais pour @adbeauty.ca_esthetique | Instagram

Annie Desharnais est une dermo-esthéticienne et artiste maquilleuse qui travaille autant en clinique que sur des séances photos, des bals ainsi que des plateaux de tournage. Lorsqu'elle s'est confiée à nous, elle a mentionné qu'une cliente lui a déjà donné carte blanche pour son maquillage, mais qu'elle n'aimait finalement pas le résultat :

« Quand elle s'est regardée après l'essai, elle a dit : "Hiiiiii!" Elle n'aimait pas du tout, elle trouvait ça fade. Pourtant, je lui avais demandé si elle voulait un maquillage mat, et elle m'avait dit oui. Ensuite, elle m'a montré des inspirations lumineuses, bien qu'elle avait dit ne pas en avoir. »

Dans le cadre d'un autre contrat, elle a été engagée par une personne plusieurs mois d'avance :

« Tout allait bien jusqu'à présent. Je lui ai également référé une amie pour ses ongles. Environ quatre mois avant l'événement, il a commencé à me texter et m'appeler tous les jours pour me poser des questions sur le maquillage et les ongles (je rappelle que je ne fais pas d'ongles). Il était insistant, et s'inquiétait que j'aie peut-être changé d'avis s'il n'avait pas de réponse. Je dis ça, je dis rien, mais il se peut que j'aie d'autres clients à gérer aussi. »

Annie nous a confié qu'elle a fini par annuler le contrat après deux semaines puisque la personne prenait trop de son énergie et qu'elle n'allait pas pouvoir supporter cela jusqu'au jour J.

Rachelle et les situations inconfortables

Artiste maquilleuse depuis 1998, Rachelle Sigouin est également esthéticienne et propriétaire de La Clinique du Sourcil à Sainte-Thérèse. Elle a confié à Narcity un contrat qui l'a bien marquée au cours des dernières années :

« J'ai été chez quelqu'un qui avait un problème d'[accumulation compulsive]. J'ai eu du mal à circuler et à m'installer quelque part. On m'a placée dans une chambre avec des affaires et sur le lit, il y avait tellement d'objets accumulés. Il a fallu que je déplace des choses pour installer mon équipement. Je ne savais même pas comment j'allais pouvoir sortir de là. »

Bien que cette expérience ne fut pas sa préférée, elle a également été portée à prendre un contrat de maquillage avec la personne qui l'intimidait à l'école secondaire, ce qui n'a pas dû être confortable non plus.


Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.

  • Alexe Fortier a travaillé comme rédactrice chez Narcity Québec.

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