Nathalie Simard revient sur les moments difficiles de son parcours à Sortez-moi d'ici!

C'est le 12 mars que les fans de l'émission de survie Sortez-moi d'ici! ont dit au revoir à la chanteuse Nathalie Simard alors qu'elle se retrouvait en compétition contre le chef Jean-Michel Leblond et la chanteuse Andréanne A. Mallette. Le trio devait compter des souris dans une boîte à l'aveugle et suite à ce Gala de la jungle, c'est Nathalie qui a dû faire ses valises et quitter le Costa Rica.

De retour au Québec, la chanteuse s'est entretenue avec Narcity pour parler de ce parcours difficile, mais qu'elle a affronté avec enthousiasme.

Pourquoi as-tu voulu participer à Sortez-moi d’ici!?

« Le dépassement de soi, c'est quand même une belle expérience d'être plongée en plein coeur de la jungle, c'est un beau privilège pis c'était une première pour moi une téléréalité. Fais que oui, dépassement de soi pis tout ce qui entoure ça, se mettre au défi, je trouve ça intéressant. On a juste une vie à vivre pis j'aime bien la vivre à fond. »

Le public t’a vu lors d’un moment assez émouvant quand tu t’es retirée loin du camp, que s’est-il passé?

« C'est la prise de conscience d'une téléréalité, de dire "Oh my god", quand tu vis des choses, tout le monde va savoir. Tout le Québec, les jugements et là tu embarques et là le hamster commence à se faire aller. Il fallait pas que j'aille là, donc c'est lâcher prise, d'accepter. Tu te dis "Okay, j'ai dit oui, je fonce dans l'aventure".

« Et c'était de se créer une nouvelle famille aussi, c'est des gens que je connaissais, mais en même temps, je [ne les] connaissais pas personnellement, mais cela dit, ça m'a permis de découvrir des êtres exceptionnels avec une empathie hors du commun. Pis on a vraiment créé une belle, belle, belle famille là-bas. »

Comment as-tu réussi à accepter le manque de sommeil, la faim, les conditions de vie, etc.?

« J'ai quand même une facilité particulière pour m'adapter à des contextes de vie. Ma vie à moi n'a pas toujours été simple, mais j'ai une facilité, j'ai une débrouillardise [...] pis je me disais "Hey, on a quand même une base de nourriture, faut pas chasser pour manger puis survivre". On a quand même une base oui, ce n’était pas énorme, mais moi ayant eu la chirurgie bariatrique il y a trois ans et demi maintenant, bien pour moi la tasse pour chaque repas était parfaite. Même parfois je partageais, il m'en restait. »

Qu’est-ce qui était le plus difficile lors de l’aventure?

« [...] le plus difficile, je pense, c’était de dormir à la belle étoile. T’sais de dire on s'abandonne au sommeil, on lâche prise sur les bibittes parce que la première nuit, la deuxième nuit, tu te dis "Oh my god, s'il y a une tarentule qui arrive sur mon lit pendant que je dors, si je me fais piquer par un scorpion"[...]. Le sommeil, de s'abandonner au sommeil, avoir un sommeil réparateur c'est ce qui a été le plus difficile honnêtement en ce qui me concerne. »

Étais-tu déçue de partir?

« C'est sûr, tu veux rester là, c'est clair, mais ça fait partie du jeu. Il y avait une première élimination, c'était Deano, deuxième c'est moi, il va en avoir une troisième la semaine prochaine puis, ainsi de suite. [...] on veut tous se rendre au bout pour notre cause, notre fondation, mais ça fait partie du jeu, ça fait partie du concept [...]. »