Colette Provencher s'ouvre à nous sur son élimination déchirante à Sortez-moi d'ici

« Il n'y a pas une fois que ça a été facile. »

Colette Provencher de Sortez-moi d'ici!
Rédactrice, Narcity Québec

Colette Provencher de Sortez-moi d'ici!

Lors de l'épisode du dimanche 23 avril de Sortez-moi d'ici, les chanteuses Andréanne A. Malette et Nathalie Simard ainsi que la présentatrice météo Colette Provencher ont dû se faire compétition alors qu'elles avaient une minute pour transférer le plus grand nombre de poissons possibles d'un bassin à un aquarium. Colette a malheureusement échoué le défi et a dû quitter le Costa Rica.

Narcity s'est entretenu avec la présentatrice météo qui s'est confiée au sujet de son parcours ainsi que son départ qui a attristé bien des gens.

Pourquoi avoir voulu faire Sortez-moi d’ici!?

« La seule raison pour laquelle j'ai accepté de faire Sortez-moi d'ici, c'était pour avoir de l'argent pour les deux causes qui me tiennent à coeur. Si ça avait été pour une autre raison que ça, je ne serais pas allée. Les deux fondations c'est la Fondation Mira, les chiens Mira et l'autre c'est la Maison Source Bleue qui est à Boucherville, c'est une maison de soins palliatifs. »

Pourquoi as-tu été si émotive lors de ton élimination?

« Je vais faire un parallèle très, très douteux, mais c'est comme partir et être convaincue "Je vais aller faire l'épicerie", tu pars avec ton panier, tu fais le tour des rangées pis tu reviens et ton panier est vide, c'est un peu ça que j'ai vécu [...]. Moi, j'étais là uniquement pour ramener le chèque pour les deux fondations parce que je fais beaucoup de levées de fonds pour chacune des fondations [...]. Quand je suis arrivée à la fin de mon expérience et qu'il restait juste deux éliminations pour la finale, j'étais profondément déçue, vraiment profondément déçue. »

Les gens sur les réseaux sociaux étaient tristes de te voir partir, comment ça te fait sentir?

« Quand je vois que de participer à une émission comme ça qui a autant une grande écoute et que les gens m'en parlent et pourtant, ça fait 30 ans que les gens me voient dans leur salon, mais on dirait que ça, c'est acquis, c'est comme normal et là maintenant les gens m'en parlent énormément. Je n'en revenais pas comment j'avais autant de réactions de ça pis honnêtement, je n'ai pas vu de négatif, j'ai vu des gens qui m'encourageaient, qui étaient étonnés de me voir là, qui étaient étonnés de voir qui j'étais et de me découvrir enfin. Ç'a été ça ma plus grande surprise. »

Quel a été l’élément le plus difficile pour toi? Le manque de nourriture, les conditions, les défis?

« L'expérience a été hors de l'ordinaire, il n'y a pas une fois que ça a été facile. Premièrement, le temps, la température là-bas, on était dans la saison des pluies, donc il y avait des pluies torrentielles, diluviennes, il faisait chaud, c'était incroyable, on avait des 40 degrés avec un taux d'humidité incroyable. On dormait humides, mouillés, à la belle étoile, des fois il pleuvait, des fois il ne pleuvait pas [...]. Et les autres conditions évidemment c'est quand on avait des défis à relever.

« On a peur de l'inconnu, le premier défi qu'on a fait c'est le plus atroce, c'est celui où j'ai été malade, mais bon. Le pire pour moi qui m'a mis vraiment à l'épreuve tout mon être, mon âme et qui je suis, c'est vraiment le défi du basketball, ça, j'en pleurais encore. »

Comment était le moral au camp vers la fin?

« Le moral des troupes à la fin était vraiment très bon. Évidemment qu’on commençait à être plus fatigués, à avoir un peu moins de tolérance, mais encore là, ce n'était pas la tolérance qui brimait, mais encore là, le moral des troupes était bon parce qu'on s'approchait de la fin. »

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.

Alexe Fortier
Rédactrice, Narcity Québec
Alexe Fortier est rédactrice chez Narcity Québec. Elle est spécialisée en lifestyle, et réside sur la Rive-Nord de Montréal.
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