Sandrine et Isabelle s'ouvrent sur les « behind the scenes » de L'île de l'amour
« Je ne vais pas parler comme un robot puis aller chercher un dictionnaire, tu comprends? »

Sandrine Séguin et Isabelle Labrecque de L'île de l'amour.
Quelques mois après la fin de L'île de l'amour, les deux insulaires Sandrine Séguin et Isabelle Labrecque ont annoncé qu'elles lançaient un premier projet commun, leur podcast Le Confessionnal. Dans le premier épisode partagé sur toutes les plateformes le 8 mars, Sandrine et Isabelle se sont ouvertes sur le langage qu'elles devaient utiliser devant les caméras ainsi que le montage qui a été fait pendant leur aventure.
Leur nouveau balado se veut un moyen de raconter des anecdotes et de discuter avec des invité.es qui ont des histoires uniques, un peu à la manière du confessionnal dans la téléréalité. C'est dans cet esprit qu'elles ont débuté leur projet en parlant d'elles et de leurs origines pour se présenter sans filtre à leur communauté.
En expliquant le concept de ce premier épisode hebdomadaire, Sandrine a avisé les auditeurs et auditrices qu'il risquerait d'y avoir beaucoup de termes anglais. Isabelle a alors confié qu'elles ont reçu plusieurs commentaires au sujet de leur langage après L'île de l'amour :
« On s'est tellement fait dire, par rapport à nos anglicismes, les "genre", les "comme", le ci, les ça, mais en même temps à la télé ils nous disaient de ne pas faire des anglicismes fait que tu cherches tes mots. »
Sandrine a ensuite expliqué que c'est en raison de ses origines qu'elle mélange les termes francophones et anglophones lorsqu'elle parle :
« Ce n'était pas naturel pantoute. Comme moi, premiers deux semaines que j'étais là, je te le jure, ils n'ont pas mis rien d'aucune de mes conversations parce que je disais tellement d'anglicismes parce que, moi, je viens d'Ontario [...]. Ils venaient me le dire, mais je ne vais pas parler comme un robot puis aller chercher [...] un dictionnaire, tu comprends? »
En revenant de l'émission, Sandrine raconte qu'elle a reçu tellement de bons commentaires face à sa personnalité qu'elle avait de hautes attentes en visionnant les épisodes :
« Je vais être moi-même puis je m'en fous un peu si tu ne me mets pas dans le show, mais je veux avoir des conversations avec les gens comme je le feel, mais ils ne mettaient rien [...]. Je regarde le show puis j'étais tellement déçue. À quel point c'est comme 5 %, moi je me trouvais plate, legit. J'étais comme "Ah, c'est tu juste ça, le show?" »
Isabelle a ajouté qu'il y a une tonne de choses qu'on n'a pas vues dans les épisodes, ce qui a surpris les deux anciennes insulaires :
« Ils ont mis 10 % de qui on est vraiment puis aussi de ce qu'on a vécu là-bas parce qu'on a vécu des affaires qui n'ont même pas été montrées, genre des relations avec du monde, des conversations de des heures. »
C'est bien connu, les téléréalités font l'oeuvre d'un grand travail de montage avant d'être diffusées à la télévision étant donné que les caméras captent des images 24 heures sur 24. Cependant, Sandrine et Isabelle affirment qu'elles souhaitent être entièrement transparentes et vraies au fil de leur podcast.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.