La situation se complique pour les Montréalais et Montréalaises qui doivent jongler avec des horaires réduits et des arrêts complets du service. Le métro et les autobus ne circulent qu'aux heures de pointe : le matin, en fin d'après-midi et en soirée tardive.
Si tu termines le travail à 18 h, rentre chez toi risque de virer au cauchemar logistique, puisque le métro cesse de rouler entre 17 h 45 et 23 h, et les autobus entre 18 h et 23 h, selon les directives du Tribunal administratif du travail (TAT).
Pour éviter de te retrouver coincé.e ou d'attendre dehors pendant des heures, voici trois alternatives pratiques pour te déplacer durant cette période de turbulence à la STM :
BIXI : pédale tant que c'est encore possible
Le réseau de vélopartage BIXI demeure une option valable pendant la grève, mais attention : le temps presse. La saison régulière tire à sa fin le 15 novembre, soit avant la fin du conflit de travail.
Avec des centaines de stations dispersées dans le Grand Montréal, BIXI te permet de te déplacer rapidement d'un point à un autre sans te soucier des horaires de métro ou d'autobus. C'est l'idéal pour les trajets courts et moyens, surtout si tu veux éviter la circulation automobile.
Toutefois, l'entreprise confirme à Narcity Québec qu'elle évalue actuellement « les mesures qui seront implantées au courant du mois de novembre pour soutenir les Montréalais ».
À partir du 15 novembre, BIXI retirera graduellement des stations pour en maintenir 234 dans le cœur du réseau. Bonne nouvelle : plusieurs stations-dépôt populaires lors des grèves précédentes seront conservées, et quelques-unes seront même ajoutées à des endroits stratégiques.
Après le 15 novembre, tu peux opter pour l'abonnement mensuel. Les tarifs dépendent de ton utilisation : sans abonnement, le déverrouillage coûte 1,50 $, puis 0,20 $ la minute pour un vélo standard et 0,35 $ la minute pour un électrique.
Avec l'abonnement mensuel à 23 $ (valide 30 jours), le déverrouillage est gratuit et tu roules jusqu'à 45 minutes sans frais sur un BIXI régulier. Pour un vélo électrique, compte 0,18 $ la minute.
Important : le port du casque est obligatoire pour les vélos électriques, sinon tu risques une amende salée.
Autopartage : Leo et Communauto prennent le relais
Si le vélo n'est pas envisageable pour toi ou que la météo de novembre refuse de coopérer, l'autopartage devient ton meilleur allié durant cette grève qui n'en finit plus.
Leo, le service d'autopartage lancé en mai dernier, met à ta disposition plus de 600 voitures réparties dans plusieurs arrondissements : Saint-Léonard, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont–La Petite-Patrie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Le Plateau-Mont-Royal et Ville-Marie. Tu paies selon ton utilisation, que ce soit à l'heure, à la minute ou à la journée.
Communauto reste également une valeur sûre et bien établie. Pour l'utiliser, tu dois t'inscrire et posséder un permis de conduire valide. Les prix varient selon le forfait mensuel ou annuel que tu choisis, ainsi que selon la durée et la distance de ton trajet.
Avec le ralentissement du transport en commun, prépare-toi à affronter beaucoup plus de congestion routière dans le Grand Montréal. L'autopartage te donne la flexibilité de planifier tes déplacements selon tes besoins réels, sans les frais et les obligations liés à la possession d'un véhicule personnel.
Covoiturage : Partage ta route et économise
Le covoiturage combine avantages économiques et écologiques durant cette période de grève à la STM. Plusieurs plateformes facilitent le partage de trajets ou la recherche d'un lift.
L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) propose une application de covoiturage gratuite pour les résidents de la région métropolitaine. Cette plateforme te connecte avec d'autres personnes qui effectuent le même parcours que toi.
Si tu conduis et offres des places dans ta voiture, tu peux même être rémunéré.e. Par exemple, en traversant un pont, tu pourrais recevoir entre 0,10 $ et 0,54 $ par kilomètre selon le nombre de passagers et passagères à bord, et selon que tu traverses ou non un pont de la Rive-Sud.
Tu peux aussi te tourner vers des plateformes comme Amigo Express, où des citoyens et citoyennes offrent du transport à celles et ceux qui vont dans la même direction. Les prix varient et sont déterminés par les propriétaires des véhicules.
Le covoiturage, c'est gagnant sur tous les fronts : ton portefeuille, l'environnement et les connexions humaines avec d'autres Montréalais.es qui traversent la même galère que toi!
Des outils d'IA peuvent avoir été utilisés pour soutenir la création ou la distribution de ce contenu ; cependant, il a été soigneusement édité et vérifié par un membre de l'équipe éditoriale de Narcity. Pour plus d'informations sur l'utilisation de l'IA, nos normes et notre éthique journalistique, veuillez consulter la page Normes Éditoriales de Narcity.