Le prix des maisons a explosé en juillet dans la région de Québec et voici quoi savoir
La fièvre immobilière n’a pas pris de vacances en juillet dans la région de Québec. Le marché a littéralement explosé avec une envolée des prix des maisons et une frénésie d’acheteurs et d’acheteuses qui ne semblent pas vouloir lever le pied. Résultat : les personnes qui ont choisi de vendre tirent leur épingle du jeu dans cette course effrénée à la propriété. On fait le point.
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Selon les données publiées le 7 août dernier par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), pas moins de 744 transactions résidentielles ont été conclues dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec.
Ce chiffre marque un sommet d’activité pour un mois de juillet, en faisant fi de l’époque pandémique. En comparaison avec l’an dernier, les ventes ont bondi de 12 %, tous types de propriétés confondus.
La région qui a connu le plus grand coup d’éclat? Le nord de la RMR, où les ventes ont grimpé de 31 %. L’Agglomération de Québec a aussi bien performé avec une hausse de 11 %, tandis que la Rive-Sud a enregistré une progression plus modeste de 4 %.
Si la demande pullule, l’offre, elle, est en forte baisse. Le nombre de propriétés à vendre a atteint un creux historique, avec 28 % moins d’inscriptions qu’en juillet 2024. Cette pénurie touche toutes les catégories (maisons unifamiliales, condos, plex), et ce, dans tous les coins de la région.
Un marché de vendeur
Cette rareté alimente une montée fulgurante des prix. Le prix médian d’une maison unifamiliale a atteint 453 500 $, soit une hausse de 21 % en un an. Les copropriétés ne sont pas en reste avec une augmentation de 10 %, tout comme les plex (2 à 5 logements) qui grimpent de 11 %.
« Dans la région de Québec, de plus en plus de vendeurs sont en mesure d’obtenir un prix supérieur d’au moins 5 % à celui demandé au départ lors de la mise en vente d’une propriété. Les vendeurs possèdent donc un net avantage lors des négociations afin de conclure une transaction », souligne par communiqué Hélène Bégin, économiste experte chez l’APCIQ.
Pour te dire, quatre transactions de propriétés sur dix ont été conclues à 5 % ou plus à celui initialement demandé, précise-t-elle.
Certaines zones sont particulièrement sujettes à la surenchère, notamment La Haute-Saint-Charles, Les Chutes-de-la-Chaudière-Ouest et Charlesbourg, où jusqu’à 65 % des ventes dépassent le prix demandé.
Les acheteurs et acheteuses, de leur côté, doivent prendre des décisions « au PC », comme dirait l’autre. Le délai moyen pour vendre une maison unifamiliale en juillet était de seulement 26 jours, soit deux semaines de moins qu’en juillet 2024.
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