Dominique Anglade démissionne officiellement du Parti libéral du Québec
« J'ai été déçue. »

Dominique Anglade.
Dominique Anglade se trouve actuellement dans une tornade politique. La cheffe du Parti libéral du Québec a indiqué en conférence de presse ce lundi 7 novembre qu'elle démissionnait officiellement, un choix qui survient quelques semaines après les élections provinciales du 3 octobre dernier.
« Ayant à l'esprit les intérêts du Québec et le bien du parti, j'ai informé le président du parti ce matin de ma démission à titre de cheffe du Parti libéral du Québec. J'annonce également que je quitterai mes fonctions de députée de Saint-Henri–Sainte-Anne le 1er décembre », a-t-elle déclaré.
Notons qu'aux élections provinciales, le parti a obtenu 14,37 % des voies avec 21 candidat.es élu.es, ce qui fait du PLQ l'opposition officielle à la Coalition Avenir Québec (CAQ), malgré que ce soit le pire résultat électoral de l'histoire du parti.
« Aux dernières élections, on a eu un véritable vent de face. Et depuis le 3 octobre dernier, j'ai pris la pleine mesure des résultats et comme plusieurs d'entre vous, j'ai été déçue. J'ai alors entamé une réflexion personnelle. [...] J'ai eu de nombreuses discussions avec des candidats, des non-élus, des militants, des personnalités respectées qui font partie de l'héritage libéral », a expliqué Dominique Anglade qui est d'avis que le parti a besoin d'un renouvellement de son offre politique à titre d'opposition officielle.
Concernant ses plans d'avenir, elle a indiqué qu'elle entamerait un « nouveau chapitre » de sa vie.
« À titre de citoyenne engagée, je vais mettre à profit mes enseignements de ma vie antérieure, mais aussi des sept dernières années d'expérience politique à servir autrement le Québec », a-t-elle précisé.
Notons que cette décision fait aussi suite à un conflit qui s’est déroulé au sein même du parti, lorsque la députée de Vaudreuil Marie-Claude Nichols a été exclue du caucus, ce qui a provoqué un tollé. Le 31 octobre dernier, la cheffe du Parti libéral du Québec est revenue sur cet incident.
« La situation à laquelle nous avons été confrontés ces derniers jours est difficile sur le plan humain. Il n'est jamais facile ni souhaitable, d'exclure une députée du caucus. Depuis jeudi, j'ai préféré garder le silence par respect pour Marie-Claude [Nichols], mais aussi pour qu'on puisse se donner une chance de plus de trouver une solution qui conviendrait à tous. Je reconnais que les événements des derniers jours sont allés trop loin. J'aurais sincèrement souhaité que cette situation puisse être évitée », avait-elle affirmé sur Twitter.