La paire de bas à 20$ de Québec solidaire, le « mot en N » prononcé deux fois durant le premier débat, les taxes impayées d'Éric Duhaime, la « duck face » de François Legault, la candidate de QS prise à voler un dépliant du PQ, les propos controversés du ministre de l'Immigration Jean Boulet : il s'en est passé des choses durant cette campagne électorale! Après 36 jours, l'heure est maintenant au choix pour les électeur.trices Québécois.es.

Afin que tout le monde puisse avoir la chance d'aller voter, les employeur.euses ont l'obligation d'accorder quatre heures consécutives à leurs employé.es pour leur permettre d'aller à leur bureau électoral sans diminution de salaire ou autre sanction.

Que tu sois à temps plein ou à temps partiel ne change rien et les chef.fes d'entreprise qui refuseraient de t'offrir ton break électoral sont passibles d'amendes de plusieurs milliers de dollars.

Attention, pour bénéficier de ce congé, tu dois en faire la demande à ton ou ta boss au préalable. Il doit t'être accordé entre 9 h 30 et 20 h et ton heure de lunch n'est pas incluse. Par exemple, si tu travailles de 11 h à 19 h, ton ou ta boss pourrait te permettre de commencer à 13 h 30 ou te libérer à 16 h.

Cependant, tu ne pourras pas réclamer d'accommodement si tu disposes déjà d'une période de quatre heures consécutives dans ta journée. À titre d'exemple, si ton horaire de travail est de 8 h à 16 h ce lundi, il n'y a pas de changement nécessaire à faire pour te permettre d'aller voter.

Tu peux aussi renoncer à ton droit de congé électoral. Selon Élections Québec, « tout électeur peut y renoncer expressément en tout ou en partie. À titre d’exemple, un employé pourrait demander à avoir seulement trois heures consécutives pour aller voter ».

Ainsi, tout est fait pour que tu te rendes aux urnes ce lundi 3 octobre. Tu peux même obtenir un rabais de 30 % avec Uber pour ton aller-retour au bureau lors de la journée électorale. N'oublie pas que tu as jusqu'à 20 h pour aller voter.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.