Ça pourrait être la fin des cellulaires dans les écoles du Québec et voici quoi savoir
Et on ne parle pas qu'en classe, là... 😲

Les téléphones cellulaires pourraient disparaître très bientôt des écoles primaires et secondaires du Québec.
Il faut interdire une fois pour toutes les téléphones cellulaires dans les écoles primaires et secondaires, réclame la commission parlementaire transpartisane qui s’est penchée sur les impacts du temps d’écran chez les jeunes. Est-ce la fin des textos envoyés en classe, sur l’heure du dîner ou à la pause? On t’explique tout ça.
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Dans un rapport intérimaire déposé le 22 avril, la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ) recommande rien de moins qu’une interdiction complète des appareils mobiles personnels à l’école, dès la rentrée scolaire 2025-2026.
La proscription des téléphones cellulaires, écouteurs et autres gadgets du genre s’appliquerait partout : en classe, sur l’heure du dîner, et même dans la cour d’école, jusqu’à la fin des cours, sauf exception.
« Malgré l’interdiction d’utiliser un cellulaire en classe annoncée par le ministre de l’Éducation en octobre 2023, les appareils mobiles individuels demeurent bien présents dans les cafétérias, les corridors et les cours d’école », souligne la Commission.
Un impact bien réel
Selon le rapport, les données et témoignages recueillis démontrent que les cellulaires nuisent à la concentration, à l’apprentissage et à la socialisation, en plus d’être une source importante de distraction. Même éteints, ils auraient un effet négatif sur la mémoire de travail.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a également souligné à la Commission « un élément important en faveur de l’interdiction du cellulaire à l’école », mentionnant que de nombreux cas de cyberintimidation, de menaces et de diffusion d’images intimes « prennent naissance dans les établissements scolaires, durant les heures de classe ».
La Commission recommande que les écoles soient accompagnées dans la mise en œuvre de cette mesure, notamment par le ministère de l’Éducation, afin d’assurer une application uniforme.
« Nous estimons important d’offrir au gouvernement et au personnel du primaire et du secondaire un maximum de prévisibilité en vue d’une éventuelle mise en œuvre » de la recommandation, peut-on lire dans le rapport.
Sur le réseau social X, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a affirmé accueillir la recommandation de la CSESJ avec « beaucoup d’ouverture et beaucoup d’intérêt ».
La députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata et présidente de la Commission, la caquiste Amélie Dionne, a pour sa part souligné sur X que ce rapport intérimaire était « une avancée notable pour notre jeunesse et nos établissements scolaires du Québec ».
Le rapport final de la Commission spéciale sera déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le 30 mai prochain.
La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.
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