La trop forte hausse des tarifs d'Hydro-Québec ne passe pas et Legault doit s'en mêler
« Il n'en est pas question. »

La hausse de 3,6 % des tarifs résidentiels d'Hydro-Québec ne passe pas et le premier ministre Legault a son mot à dire.
Le premier ministre du Québec, François Legault, a avalé de travers l'annonce de la Régie de l'énergie d'augmenter les tarifs d'électricité résidentiels d'Hydro-Québec de 3,6 % à compter du 1er avril prochain. Le politicien s'est tourné vers le réseau social X pour montrer son mécontentement face à la décision.
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« La Régie de l’énergie a décrété que les tarifs résidentiels d’électricité allaient augmenter de 3,6 %. Il n’en est pas question », peut-on lire dans sa publication du 6 mars. « Tant que je serai premier ministre, les tarifs résidentiels n’augmenteront pas de plus de 3 % annuellement. »
Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a d’ailleurs souligné qu’il comptait « trouver une solution avec l’équipe gouvernementale et la société d’État ».
Hydro-Québec, qui souhaite également plafonner les tarifs à 3 %, a confirmé par voie de communiqué qu'elle comptait porter en appel la décision de la Régie de l’énergie, car celle-ci « n’est pas cohérente avec le contexte social, économique et politique du Québec ».
Pour sa défense, la Régie explique que cette hausse est essentiellement due « à la croissance de la demande et à l’inflation, qui se reflètent notamment sur les coûts d’approvisionnement en électricité ».
Concrètement, avec une hausse plafonnée à 3 % pour la clientèle résidentielle, « l’impact mensuel correspondrait à 2,40 $ pour un logement, à 4,50 $ pour une petite maison, à 6,00 $ pour une maison de taille moyenne et à 7,40 $ pour une grande maison », selon Hydro-Québec.