Hausse des cas de la maladie de Lyme au Québec et voici où c'est plus risqué de l'attraper
Pour éviter de te faire piquer en randonnée!

Une tique. Droite. : La carte des tiques au Québec.
La saison estivale est aux portes de la province et cela signifie que c'est aussi le retour des soirées camping. En passant du temps en nature cet été 2022, tu devrais faire particulièrement attention aux tiques qui peuvent provoquer la maladie de Lyme.
D'après le gouvernement, le nombre de cas est à la hausse dans la province. Ce sont 709 personnes qui ont été infectées sur le territoire en 2021, alors qu'il y avait 274 cas répertoriés en 2020.
Alors si tu comptes partir en randonnée bientôt, ça peut valoir le coup de jeter un œil à la carte interactive en ligne de l'Institut national de santé publique du Québec qui met en lumière les municipalités où il y a le plus de risque d'attraper la maladie de Lyme.
Ce serait en Estrie et en Montérégie qu'il y aurait le plus de cas répertoriés de la maladie de Lyme dans la province.
« En Estrie, quand on a compilé nos données en 2021, 387 cas ont été déclarés. C’était le double de ce qu’on avait eu en 2020 et ça représentait à peu près un cas sur deux au Québec » a déclaré à MétéoMédia la Dre Geneviève Baron, médecin-conseil à la direction de santé publique de l’Estrie.
Il existe aussi des risques au sud de la province proche de la frontière américaine, notamment au sud de l'Outaouais, des Laurentides, mais aussi au sud de Lanaudière, de la Mauricie ainsi qu'en Montérégie et à l'ouest de l'Estrie qu'il y a le plus de chances d'être infecté.e.
Notons que pour qu'une ville soit considérée comme une zone endémique (en orange), il doit y avoir eu au moins trois cas de maladie de Lyme au cours des cinq dernières années ou au moins 23 morsures de la tique Ixodes scapularis répertoriées ces cinq dernières années. Il est possible que le risque soit significatif pour les secteurs qui ont aussi collecté des tiques qui ont les trois stades (larve, nymphe, adulte).
Le risque reste présent dans les municipalités (en jaune) où il y a eu deux cas de maladie ces cinq dernières années, ou entre 11 et 22 morsures de la tique Ixodes scapularis stipulés en cinq ans, ou qu'au moins une tique Ixodes scapularis a été collectée lors des activités de surveillance.
Pour les autres villes qui sont en grises, « il existe un risque possible d’acquisition de la maladie de Lyme dans toutes les régions du Québec dû à la présence de tiques transportées par les oiseaux migrateurs (tiques adventices) », prévient l'INSPQ.
Il est également important de rappeler que les premiers symptômes de la maladie de Lyme apparaissent entre trois et 30 jours après la piqûre d'une tique porteuse de la bactérie.
« Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Elle apparaît à l'endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aux aines, aux aisselles ou au tronc. [...] La rougeur est présente dans 60 à 80 % des cas d’infection, mais elle n’est pas toujours remarquée. Elle persiste au moins 48 heures et s’étend rapidement pour atteindre plus de 5 centimètres », stipule le gouvernement provincial.
La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.