Le coiffeur Kevins-Kyle parle du parcours ardu qui a mené à la conception de ses enfants
Au Québec, il n’est pas simple de collaborer avec une mère porteuse.

Kevins-Kyle et son conjoint Antonio.
De passage au balado Sexe Oral mis en ligne sur YouTube le 23 mars, l'ancien candidat de Loft Story 2 Kevins-Kyle s'est ouvert sur le processus fastidieux par lequel son conjoint Antonio et lui ont dû passer afin d'avoir leurs trois garçons. Afin de créer leur famille, plusieurs épreuves les attendaient alors qu'au Québec, payer une mère porteuse et établir une entente légale avec elle n'est pas une option. En effet, l’entente conclue n’a aucune valeur au Québec, la personne enceinte pourrait donc décider de garder l'enfant, ou les gens voulant un bébé pourraient se désister en cours de gestation.
Kevins-Kyle a donc expliqué qu'il a dû travailler avec les failles du système. Ainsi, son amoureux et lui ont acquis les ovules d'une personne afin de les faire implantés dans l'utérus d'une autre qui habitait en Ontario, où il est possible de prendre des ententes à ce sujet.
Lui et son conjoint sont bien entendu les géniteurs, mais il précise qu'ils ne tiennent pas à savoir qui est celui de quel enfant.
Même après avoir réussi à trouver la manière d'agrandir leur famille, d'autres difficultés les attendaient alors que la grossesse et l'accouchement détiennent leurs lots de complications possibles. La première grossesse a donc été marquée par un deuil puisque lui et son conjoint ont perdu leur seule et unique fille :
« Pour moi c'était un paradis, premier essaie, un petit gars et une petite fille, comme wow, mon petit prince, ma petite princesse, la vie est belle [...]. Là le médecin t'annonce un moment donné "Kevins, Antonio, votre fille fait ce qu'on appelle une insuffisance placentaire, donc tout est parfait, elle est parfaite, le sang se rend au placenta, le placenta ne le donne pas au bébé". C'est le placenta le problème [...]. Finalement ils nous disent "Okay, elle ne survivra pas, il lui reste une à deux semaines, une insuffisance placentaire ça ne dépasse pas 22 semaines. »
Le père raconte ensuite que le petit Maysson était lui aussi en danger alors que la condition de sa soeur jumelle l'empoisonnait à l'intérieur de l'utérus et qu'il a failli y passer, mais qu'il a bel et bien survécu. Deux ans plus tard, Kevins-Kyle et Antonio ont recommencé le processus et cette fois, c'est la relation avec la deuxième mère porteuse qu'il fallait surmonter. Le coiffeur explique qu'il sentait qu'avec elle, ce n'était que pour l'argent, ce qui rendait le tout très tendu pendant la grossesse et après l'accouchement. Suite à cela sont nés Jasper et KC, prématurés à 31 semaines.
Les coûts qu'implique la procréation d'enfant pour les couples ou les personnes qui ne peuvent en concevoir par eux-mêmes ou par elles-mêmes sont aussi des obstacles, selon ce que rapporte la personnalité publique. Comme il l'a mentionné, il a fait affaire avec une mère porteuse de l'Ontario et il y a énormément de paperasse puisque c'est en lien avec les enfants. Il dévoile que chaque rendez-vous chez les avocats lui coutait 5000 $ et qu’il a fait des pieds et des mains pour y arriver. De plus, il faut payer certaines dépenses de la mère porteuse, ce qui peut aller jusqu'à une personne faisant le ménage chez elle ainsi que quelqu'un pour faire son épicerie.
Après toutes ces épreuves, Kevins-Kyle et Antonio ont finalement eu trois garçons, Maysson, Jasper et KC âgés de 12 et 10 ans qu'ils aiment plus que tout et partagent souvent leur vie de papas sur les réseaux sociaux.