Ce père monoparental ayant fait appel à une mère porteuse au Québec raconte son parcours

« Ailleurs dans le monde tu peux payer une mère porteuse, mais au Québec en ce moment c'est illégal. »

Pierre-Luc Delisle, ​un père monoparental ayant fait appel à une mère porteuse.
Éditrice junior, Narcity Québec

Pierre-Luc Delisle, un père monoparental ayant fait appel à une mère porteuse.

Avoir un enfant peut comporter son lot de complications, mais c'est encore plus compliqué d'y parvenir pour la population faisant partie des communautés LGBTQ2S+. Malgré tout, de nombreuses personnes parviennent à réaliser leur rêve de fonder une famille; c'est le cas de Pierre-Luc Delisle, un entrepreneur québécois qui est devenu père monoparental d'une petite fille prénommée Jadore née en août 2021 grâce à une mère porteuse.

Il faut savoir que, selon la loi, tu peux faire appel à une mère porteuse, mais il est illégal de la payer et l'entente conclue avec elle n'a aucune valeur juridique. Elle peut donc décider de garder le bébé comme les demandeurs.euses peuvent renoncer à l'enfant à n'importe quel moment. Notons cependant que si le sperme du demandeur est utilisé, il sera le père de l'enfant avec tous les droits et les devoirs qui lui incombent.

Pierre-Luc Delisle s'est livré à Narcity sur son parcours et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a été semé de plusieurs embûches.

Quand et pourquoi as-tu choisi de devenir père par tes propres moyens?

« J'ai travaillé très fort toute ma jeune vingtaine. [...] J'ai travaillé comme jamais, puis j'ai atteint mes objectifs professionnels qui sont vraiment le fun. J'ai réussi à fonder mon agence qui s'appelle Conception site web Delisoft. Au début, j'ai toujours voulu avoir des enfants, puis je me suis comme plongé dans le travail parce que j'adorais la job que je faisais, mais j'avais surtout comme objectif de vie de faire de l'argent. [...] J'ai commencé je dirais à peu près à 26-27 ans à me dire que si ça devenait ça ma vie j'allais pas être heureux finalement, ça allait pas être assez. [...] Mes amis ont commencé à avoir des enfants, puis là j'ai commencé à me rendre compte, à voir le bonheur différemment, à voir la vie sous un autre angle. [...]

« Tu sais aussi la réalité, c'est que quand t'es gai et que tu es un homme tout seul, ben te dire que tu veux une famille c'est un autre défi. [...] À un moment donné, je me suis dit : "Je vais le faire." [...] Je me suis rendu à un âge où est-ce que j'analysais la vie de ma mère, j'analysais ses bonheurs, puis je me disais que ma mère, elle a eu quatre enfants, elle nous appelle, elle nous voit, elle est comblée de bonheur. Je commençais à me dire que ma mère elle avait goalé, qu'elle avait réussi sa vie parce qu'elle a quatre enfants en santé qui l'aiment avec qui elle a une belle relation. [...] C'est pour ça que j'ai décidé de me lancer dans cette aventure. »

Quelle a été la réaction de tes proches quand tu leur a annoncé que tu voulais devenir père monoparental?

« Quand j'ai décidé de faire ça, j'étais en couple depuis comme huit ans, avec quasiment mon premier vrai chum. [...] Je lui ai tout le temps dit que je voulais des enfants, lui il a tout le temps dit qu'il en voulait pas, mais il a jamais poussé plus loin que ça. Il avait quand même dix ans de plus que moi, puis tu vois je pense que lui, il s'était dit que cela allait pas arriver parce que c'était trop difficile d'avoir des enfants quand t'es à deux gars. Même quand j'ai entrepris les démarches et que je lui ai dit que j'allais le faire, il m'a révélé plus tard qu'il croyait que j'allais pas y arriver, fait que c'est pour ça qu'il a décidé de rester et de continuer. Suite à ça, quand elle est tombée enceinte, il s'est dit que j'allais sûrement le perdre et que cela allait pas marcher, puis c'est pour ça qu'il est resté. Dans le fond, depuis le début il a comme nourri le désir que cela ne fonctionne pas pour pas me perdre. [...] Aujourd'hui on est encore de très bons amis, mais la raison pour laquelle on est plus ensemble, c'est parce que j'ai voulu un enfant.

« [...] Il y a une fin de semaine, il est parti, puis moi je l'attendais. C'était la Saint-Jean, je l'attendais. Il m'a dit qu'il s'en venait avec des feux d'artifice et tout, fait que je l'attendais avec mes amis, puis à un moment donné je l'ai appelé et je lui ai dit "C'est quand que t'arrives? Ça fait longtemps", puis là j'ai senti dans sa voix qu'il avait une drôle de réponse. C'était bizarre, puis il m'a dit qu'il s'en venait pas, puis qu'il me quittait, qu'il s'en allait, etc. Là, j'ai embarqué dans ma voiture, je suis retourné chez nous parce que je trouvais ça bizarre. Quand je suis revenu, deux mois avant que la petite vienne au monde, il était parti avec tous les meubles dans le condo et y'avait plus rien. [...] Il a fallu que je rachète tout, parce que là, moi, j'accueillais un enfant dans moins de deux mois et j'avais même plus de lit. »

« Je le savais que ça allait peut-être mal virer, mais ça a tout le temps été dans ma tête MON enfant. [...] Dans ma tête, ça a toujours été "ce sera ma fille", puis lui il serait comme co-parent ou comme beau-père parce qu'il voulait pas s'engager. Il a jamais voulu signer le certificat de naissance pour être le deuxième père, de toute façon. C'était mon projet. »

« C'est pas que les gens me soutenaient pas, tout le monde était là, tout le monde était emballé, c'est la première enfant de ma famille. Donc mes parents, tout le monde était excité. [...] Quand j'ai fait l'annonce, l'inquiétude a toujours été "Est-ce que cet enfant va vraiment venir dans mes bras? Est-ce que la mère porteuse va changer d'idée? Tout le monde va avoir des expectations et puis être excité, puis finalement je l'aurai pas, l'enfant?" Le stress que la mère porteuse part avec l'enfant a été présent du début jusqu'à la fin pour mes parents.

« [...] On dirait que c'est vraiment le jour où j'ai eu l'enfant dans mes bras que les gens ont commencé à devenir fébriles, excités et d'avoir de l'engouement. Tout le monde avait de la misère à croire un peu à ça, une mère porteuse qui va porter ton enfant et qu'elle allait te le donner. Même aujourd'hui, c'est pas une réalité que les gens voient tant accessible, puis tant facile. »

Pierre-Luc Delisle et sa fille.Pierre-Luc Delisle et sa fille.Delisoft.ca | Courtoisie

Quelles sont les démarches à entreprendre pour trouver une mère porteuse? Est-ce difficile?

« Les démarches sont tellement variées parce qu'en fait c'est pas légal au Québec d'engager une mère porteuse, elle doit le faire comme un don, tu peux pas être mère porteuse, puis être rémunérée pour, c'est illégal. Les contrats de mère porteuse sont illégaux en soi. Donc, tu dois avoir vraiment confiance envers la personne. C'est sûr qu'on a quand même fait un contrat, puis ce qui a surtout été stipulé, c'est que dans le fond le domicile élu pour cet enfant-là, ça allait être à Longueuil, puis qu'elle allait grandir et se développer à Longueuil, puis s'il y avait un conflit, elle allait quand même aller à l'école à Longueuil, puis ça, ces demandes-là sont légales.

« [...] J'ai été chanceux parce que la mère porteuse que j'ai trouvée, qui est vraiment gentille, elle, elle venait du Lac-Saint-Jean, elle avait déjà trois enfants, fait que forcement la clause que je lui ai mise, que l'enfant allait grandir à Longueuil, ben on s'entend que si elle avait voulu le garder, elle aurait dû abandonner toute sa famille.

« Dans le fond, c'était comme une amie sur Internet, puis elle a dit : "Moi je vais le faire, je vais te rendre service, je vais le faire." [...] De fil en aiguille, on a parlé du projet et ça s'est fait naturellement, puis instinctivement. Je pense que c'est ça qu'il faut, faut que tu trouves quelqu'un en qui t'as confiance, quelqu'un avec qui tu t'entends bien [...] parce qu'après ça t'as des comptes à rendre à un enfant.

« [...] Elle était sur un groupe [Facebook] de mère porteuse, puis elle se renseignait déjà là-dessus, puis moi j'ai rejoint le groupe et j'ai vu que j'avais un ami en commun qui la connaissait. Donc, je me suis mis à lui parler et de fil en aiguille, ben ça a fini comme ça. »

Combien de temps a pris tout le processus avant que tu puisses rencontrer ton enfant?

« Moi, j'ai décidé que je voulais faire ça, je lui ai parlé, puis elle m'a dit je vais te le porter, puis honnêtement j'étais pas prêt, c'était la COVID-19, mais sur le groupe, je voyais presque cinq annonces par jour de gens désespérés de devenir parents qui sollicitaient les gens. Je voyais des gens, cela faisait trois ans, cinq ans, qu'ils demandaient, qu'ils cherchaient, puis qu'ils trouvaient pas de réponse et qui n'avaient toujours pas leur enfant. Quand elle m'a dit sur un coup de tête, je vais te le porter, en dedans de moi, je me suis dit, "Oh mon dieu, c'est peut-être maintenant ou jamais." [...] Donc quand elle m'a dit ça, j'ai dit "ben ouais, let's go".

« En moins de trois mois elle était enceinte. La première fois qu'on a essayé, ça a marché. Elle est venue avec ses enfants chez nous, avec son chum chez nous [...] puis tout en riant, on a fait ça artisanal à la maison. On avait fait les contrats, tout était signé. Fait qu'artisanal à la maison, elle s'est inséminée, puis après ça on riait parce qu'elle s'est couchée dans le lit à l'envers, les jambes en haut, parce qu'elle disait que, supposément, ça augmentait les chances de féconder l'ovule, puis on a écouté un film dans le salon en haut en riant de même, puis elle est vraiment tombée enceinte. Neuf mois plus tard, j'avais un enfant. »

Combien as-tu dépen pour obtenir ton enfant?

« Au Québec t'as pas le droit de la rémunérer [NDLR: la mère porteuse], mais tu peux couvrir toutes ses dépenses. Tu peux lui donner des cadeaux, tu peux faire ça, mais t'as pas le droit de donner un salaire. Les contrats d'avocats, c'est sûr que ça coûte à peu près une dizaine, une quinzaine de milliers. Nous, on a accouché en Ontario parce que c'est légalement beaucoup plus facile, donc c'est sûr qu'il faut prévoir l'hôtel, l'hébergement, le mois avant l'accouchement dans les dépenses. C'est sûr qu'ailleurs dans le monde tu peux payer une mère porteuse, mais au Québec en ce moment c'est illégal. »

Pierre-Luc Delisle et sa fille.Pierre-Luc Delisle et sa fille.Delisoft.ca | Courtoisie

Est-ce que ton enfant est toujours en relation avec elle?

« Elles se voient deux à trois fois par année à date, puis moi je lui parle encore souvent. Elle prend des nouvelles, je lui envoie des photos, [...] mais moi, je vais lui raconter l'histoire que, papa, il voulait avoir un enfant, plus que tout au monde, puis qu'il y a une madame qui s'appelle Valérie qui a accepté d'être sa petite maison pendant neuf mois pour qu'elle puisse venir au monde et avoir la vie. Que quand elle est venue au monde, papa était vraiment content d'avoir sa petite fille, puis qu'il va tout le temps remercier Valérie d'avoir voulu être sa maison pendant neuf mois. [...] Nous, en ce moment, à ses enfants, j'ai été introduit comme un oncle, donc on va un peu dire que ma fille, Jadore, c'est la cousine de ses enfants.

« À un moment donné ses enfants, ils ont dit à l'école que leur maman était enceinte de leur oncle fait que ça, ça a fait des petites complications, elle a eu des rendez-vous avec des professeurs (rires). La présenter comme étant leur cousine, je pense que c'est quelque chose de sain à faire pour qu'il comprenne que, oui, elle est de la famille, mais qu'ils vivent pas avec, c'est pas des frères et soeurs, mais que oui, ils ont un lien. »

Comment gères-tu ton quotidien en tant que père monoparental? Est-ce difficile de tout faire tout seul?

« Quand elle est venue au monde, j'ai pas pris de congé parental parce que j'avais ma business à m'occuper, fait que mes clients, mes employés, ma famille de travail, ne pouvait pas pendant neuf mois ne pas m'avoir. La petite a été au bureau dès le jour un, au travail, dans son petit lit. [...] Elle était au bureau à tous les jours avec moi jusqu'à la garderie. Les employés, ils venaient la voir, si j'étais en rendez-vous, ils venaient lui donner son biberon, si j'étais mal pris, c'était toute une drôle d'aventure.

« Tu ne peux pas mettre un enfant au monde seul, puis quand ça arrive c'est un défi. Normalement, les gens ils sont deux parents, c'est ce qu'on a toujours connu, c'est ce qui est la norme. Moi, ma fille, elle a juste un père, puis elle a pas de mère en tant que tel, mais je veux dire, elle a du monde qui sont là pour elle. Elle a une grand-mère et un grand-père, elle a des oncles, des tantes, elle a tout le monde chez Delisoft, dans mon agence, tous les gens qui sont là, je les aime de coeur. Tous les membres de mon équipe, ils ont tous été là pour ma fille autant qu'ils sont là pour moi quand elle est là. Puis ma fille, elle a une marraine puis une parraine, puis elle a un parrain, fait qu'elle a deux femmes de plus dans sa vie qui s'occupent d'elle. [...] Ils m'ont aidé au début quand c'était difficile, quand elle était malade. [...] Oui je suis seul, mais je suis pas tant seul.

« [...] Je ne pense pas que c'est sain qu'il y ait qu'une seule personne qui représente tout. J'avais déjà pensé à cette étape où elle allait avoir des gens de confiance qui allaient être très proches d'elle pour ça. [...] Elle a des liens d'attache différents, puis là-dedans, elle va cultiver son indépendance, sa dépendance envers des bonnes personnes que je vais avoir choisies. [...] Moi j'avais déjà coordonné un monde dans lequel elle allait être comblée.

« J'ai rencontré quelqu'un aussi dans mon histoire, fait que là aujourd'hui elle a un beau-père qui lui, a déjà deux enfants [...] puis vraiment il l'aime comme sa fille, il s'en occupe et il m'aide. »

Pierre-Luc Delisle, sa fille et des employ\u00e9s de Delisoft.Pierre-Luc Delisle, sa fille et des employés de Delisoft.Delisoft.ca | Courtoisie

Quelle est la réaction des gens quand tu leur expliques que tu es père monoparental?

« Honnêtement, c'est tout le temps du cas par cas, les gens maintenant ils ont une certaine barrière pour demeurer respectueux, mais si je me ramasse à un party ou une fête où il y a beaucoup de monde, beaucoup de parents, beaucoup de gens, si quelqu'un ose me poser la question, tous les gens se ramassent par magie autour de moi. [...] Parce que c'est pas la norme, c'est pas quelque chose qui arrive souvent. Les plus veilles personnes, les gens en haut de quarante ans, cinquante ans, qui ont connu une réalité complètement différente, [c'est] eux qui veulent m'entendre parler et qui veulent savoir pourquoi. Il y en a aussi qui ont des frères, des soeurs qui sont homosexuels, LGBTQ qui savent qu'ils auraient aimé ça avoir une vie comme la mienne, qui ont côtoyé des gens qui ont pas pu vivre ça, qui trouve ça merveilleux que ce soit arrivé et qu'ils veulent entendre mon histoire. Il y a des gens des fois c'est contre leurs valeurs, contre leurs set up par défaut qu'il doit y avoir un homme et une femme.

« Moi ce que j'espère le plus, c'est que quand elle va vieillir, les parents ne poseront jamais cette question-là à ma fille, surtout si elle a trois, quatre, six ans, tu veux pas qu'un enfant se fasse dire qu'il est pas comme les autres, puis se fasse poser des questions de même, tu veux pas qu'elle commence à se sentir différente. [...]

« Il y a tellement de gens qui ont de mauvais set up, des gens qui divorcent, des mauvais couples, des mauvaises histoires, des parents qui se chicanent ou qui se droguent, l'enfant est sur le coin de la rue. Moi, j'ai pas honte d'avoir eu ma fille tout seul parce que tout le monde qui est dans sa vie l'aime, puis tout le monde qui a été là, ça a été construit dans un monde de bonheur, puis d'épanouissement pour elle. »

Tu avais mentionné en dehors de cette entrevue que tu souhaites écrire un livre, en quoi consistera-t-il et quels sont tes autres futurs projets?

« L'histoire d'avoir une mère porteuse, tout ça, je vais le couvrir parce qu'on me le demande souvent, [...] mais moi je pense que c'est quelque chose qui va devenir mainstream éventuellement. [...] Moi, je veux surtout montrer qu'aujourd'hui, bâtir une famille quand on le veut, puis dans le bonheur, c'est vraiment la priorité. Il faut mettre des enfants au monde dans un contexte qu'on les veut, qu'ils se sentent biens, desirés. [...] Que tu sois deux gars, des femmes, une femme, peu importe ton set up de mettre des enfants au monde dans le bonheur qui vont avoir toutes les ressources nécessaires, des garderies, de l'argent, de l'amour, c'est ça la priorité pour de vrai. [...] C'est ça que je veux couvrir dans mon affaire. Je veux vraiment montrer que, la norme c'était un homme et une femme qui ont des enfants, mais la norme ça aurait dû être juste des familles qui s'aiment, des couples qui sont heureux et qui élèvent leurs enfants dans le bonheur.

« [...] Mon contrat [avec la mère porteuse], pour de vrai, je vais toute l'expliquer. Je vais le montrer, je vais tout dire dans le livre. Quoi faire pour te protéger? Quoi faire pour t'assurer d'avoir ton enfant, etc. Tous les frais d'avocats que j'ai payés, je connais ça comme le bout de mes doigts. J'ai géré ce set up là comme je gère tous mes projets et ma business, j'ai pensé à tous les détails, j'ai tout analysé. Je le sais comment ça marche, je les connais les avantages d'accoucher au Québec, d'accoucher en Ontario, d'accoucher à l'international. Je vais faire un résumé de tout ça, pour que les gens sachent qu'elle est la meilleure situation qui s'adresse à eux. Je veux que ce soit comme une ressource aussi pour ça.

« C'est pas juste une affaire de gay, de lesbienne et de mère porteuse, c'est juste que les familles sont différentes aujourd'hui, elles ne sont plus comme elles étaient, puis des parents de multi cultures, multi ethniques, ça doit prendre plus de place et dans ma compagnie j'ai mis un focus spécial, j'en laisse plus passer des dossiers. »

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.

Maïlys Kerhoas
Éditrice junior, Narcity Québec
Maïlys Kerhoas était éditrice junior chez Narcity Québec. Elle est spécialisée en nouvelles liées à l'argent et réside à Montréal.
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