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Les services secrets recrutent des employés à Montréal qui parlent une de ces 12 langues

Tu pourrais faire plus de 100 000 $/année! 🤑

​Drapeau et signe du Canada sur un édifice du gouvernement.

Drapeau et signe du Canada sur un édifice du gouvernement.

Éditrice sénior, Nouvelles

Pas besoin d'être James Bond pour décrocher un emploi aux services secrets du Canada. Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) engage pour plusieurs postes à travers le pays et les salaires peuvent grimper jusqu'à plus de 100 000 $ par année.

Parmi ces jobs au Gouvernement du Canada, l'agence fédérale cherche actuellement à recruter des employé.es qui travailleront comme analystes des communications en langues étrangères dans différents bureaux régionaux au pays, dont à Montréal. Les autres lieux de travail pour ce poste se situent à Burnaby, Calgary, Edmonton, Régina, Winnipeg, Toronto, Ottawa et Halifax.

Les salarié.es qui occuperont cette fonction au SCRS devront être en mesure de traduire une ou plusieurs langues étrangères parmi une douzaine énumérées vers le français ou l'anglais.

Il te faudra lire ou écouter des informations liées à la sécurité nationale, les trier selon leur pertinence et leur importance, les traduire et les transmettre à tes gestionnaires afin de déceler de nouvelles pistes et faire avancer les enquêtes.

En plus d'effectuer des recherches approfondies, d'analyser différents sujets de niveau social, économique, géopolitique et ethnoculturel, l'analyste doit puiser dans ses connaissances personnelles afin d'enquêter sur la culture demandée.

« Il est donc essentiel que le titulaire témoigne un vif intérêt au domaine du renseignement et de la politique », mentionne l'organisation. Il se pourrait également que tu sois appelé.e à agir en tant qu'interprète lors de réunions.

Les langues à maîtriser sont donc l'arabe, le somalien, le farsi, le mandarin, le kurde, le sorani, le russe, le pendjabi, l'ourdou, l'hindi, le bengali et/ou l'espagnol.

Pour appliquer, tu dois détenir un baccalauréat d'un établissement reconnu au Canada, avoir deux ans d'expérience en recherche, en analyse et en rédaction de rapports. Les candidats et candidates devront passer des tests pour évaluer leur maîtrise de la langue étrangère et du français ou de l'anglais.

Tu devras aussi t'assurer de satisfaire les exigences pour obtenir la cote de sécurité « secret très approfondi ». Pour ce faire, tu devras réussir une entrevue de sécurité ainsi qu'un test polygraphique et une enquête sur tes antécédents judiciaires, financiers et de crédits.

Si tu es sélectionné.e et que tu as terminé ta formation à Ottawa, tu pourras alors gagner un salaire allant de 84 050 $ à 102 250 $. Ça vaut le coup de passer à travers tout ce processus. D'ailleurs, ta démarche d'emploi devra rester assez secrète.

« Il est important de ne pas discuter de votre demande d’emploi (y compris dans les médias sociaux), sauf à votre conjoint ou aux membres de votre famille proche », prévient le SCRS. Ce n'est pas le temps de crier sur tous les toits que tu as des chances de devenir un.e espion.ne!

La date limite pour appliquer est le 31 août 2023.

Analyste des communications en langues étrangères

Salaire : 84 050 $ à 102 250 $

Employeur : Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)

C'est ici pour postuler

  • Éditrice sénior, Nouvelles

    Diplômée du programme de journalisme à l'UQAM, Ariane Fortin a commencé comme rédactrice chez Narcity Québec en 2018. Maintenant éditrice senior, elle dirige une équipe de rédacteurs et d'éditeurs pour couvrir tout ce qu'il se passe dans ta ville. Ariane a joué un rôle important dans le développement de la verticale Nouvelles sur le site et a su fortifier la place ainsi que la crédibilité de Narcity dans l'industrie médiatique de la province. Sa force est le journalisme de service et la vulgarisation de sujets d'actualité complexes pour les rendre informatifs et attrayants pour les lecteurs.

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