Please complete your profile to unlock commenting and other important features.

Please select your date of birth for special perks on your birthday. Your username will be your unique profile link and will be publicly used in comments.
Narcity Pro

This is a Pro feature.

Time to level up your local game with Narcity Pro.

Pro

$5/month

$40/year

  • Everything in the Free plan
  • Ad-free reading and browsing
  • Unlimited access to all content including AI summaries
  • Directly support our local and national reporting and become a Patron
  • Cancel anytime.
For Pro members only Pro
Sommaire

Une autrice québécoise pour enfants se fait censurer aux États-Unis et ça fait réagir

Quand un livre pour enfant se fait politiser. 😲

Le livre  « Le rose, le bleu et toi » d'Elise Gravel. Droite : Drapeau des États-Unis.

Le livre « Le rose, le bleu et toi » d'Elise Gravel. Droite : Drapeau des États-Unis.

Elise Gravel - français I Facebook, Robert Linder I Unsplash
Journaliste nouvelles, Narcity Québec

Après avoir vu l’un de ses livres pour enfants se faire censurer dans des commissions scolaires aux États-Unis, l'autrice québécoise Elise Gravel a reçu, ce jeudi 2 février, l'appui unanime de l'Assemblée nationale du Québec suite au dépôt d'une motion par la députée de Québec solidaire (QS), Manon Massé. Intitulé « Le rose, le bleu et toi » ou Pink, Blue and You !, le livre co-écrit avec Mykaell Blais traite des stéréotypes de genre.

Le livre a été interdit dans certaines écoles, notamment en Floride, état qui a passé en 2022 une loi qui décourage les enseignant.es à aborder des thèmes liés aux communautés 2SLGBTQIA+, de la maternelle jusqu'à la troisième année. Avec cette loi, surnommée « Don't say gay » par ses détracteur.trices, le gouverneur Ron DeSantis entend lutter contre les initiatives de sensibilisation à ces enjeux avec des enfants en bas âge.

Résultat, plusieurs professeur.es ont contacté Elise Gravel pour lui faire part de leurs désarrois quant à l'impossibilité pour elleux de présenter son livre à leurs élèves. Cette dernière a dénoncé la situation dans certains médias, dont Le Devoir, afin de faire part de ses craintes quant à la montée du conservatisme en Amérique du Nord.

« Il y a quelques jours, j'ai parlé du fait que ce livre sur les stéréotypes de genre que j'ai écrit avec Mykaell Blais est censuré dans plusieurs écoles et commissions scolaires aux États-Unis. Tout à coup, plein de médias en ont parlé et le livre a plus de publicité », a-t-elle publié sur sa page Facebook le jeudi 2 février.

En plus de l'appui des politicien.nes Québécois.es, l'autrice a pu compter sur un torrent de commentaires laissés par de nombreux.euses internautes sur les réseaux sociaux.

« Le livre '' Le rose, le bleu et toi '' d’Élise Gravel a été censuré dans des bibliothèques scolaires du sud des États-Unis. Et si on montrait notre support à cette autrice de grand talent??? Quin toé la censure! », s'est indignée une citoyenne sur Twitter.

D'autres personnes ont mentionné qu'il s'agissait d'une « belle introduction aux genres qui invite les enfants à être curieux et ouverts aux différences ».

Le porte-parole et chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a publié un tweet en soutien à l'autrice. « De la part d'un papa qui a hâte de faire découvrir les petits monstres à sa fille, solidarité avec Elise Gravel et tous les auteurs " bannis " dans les écoles américaines ».

Le passage de deux « trad wives » à Tout le monde en parle fait (pas mal) réagir

Un segment qui « nous ramène directement aux années 1930 », disent certains.

Fini les « iels » : Québec interdit l’écriture inclusive et voici ce qu’il faut savoir

Ça concerne aussi « toustes », « celleux », « mix » et « froeur ».

Mort de la fillette de Granby : Le système l'a abandonnée selon le rapport de la coroner

La police est intervenue 24 fois à son domicile entre 2012 et le jour de son décès.

Plus de 370 000 foyers privés d'électricité au Québec

Le nombre n'a cessé d'augmenter pendant la nuit. 🤯

On a comparé le « salaire viable » au Québec au reste du Canada et ça fait pitié

L'écart entre le salaire minimum et le salaire viable est problématique.