Legault et Nadeau-Dubois se lancent (encore) des flèches et leur rivalité ne finit plus

Ça vole de tous bords, tous côtés. 😬

Journaliste nouvelles, Narcity Québec
Gabriel Nadeau-Dubois. Droite : François Legault.

Gabriel Nadeau-Dubois. Droite : François Legault.

Les couteaux ont volé bas à l'Assemblée nationale du Québec, le mercredi 1er février, lors de la séance de questions. Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois, a évoqué la firme-conseil McKinsey dans un échange portant sur la présence de l'ancienne PDG d'Hydro-Québec, Sophie Brochu, en commission parlementaire. Cette remarque a déplu au premier ministre, François Legault, qui l'a ensuite accusé d'être complotiste.

Le gouvernement du Québec a accepté, le mardi 31 janvier, de tenir une commission parlementaire sur le plan stratégique d'Hydro-Québec. Cette commission fait suite à la démission de Sophie Brochu. Bien que la principale intéressée a affirmé n'avoir aucun contentieux avec le gouvernement, plusieurs analystes ont soulevé des questions quant à sa mésentente avec les orientations que souhaite prendre la Coalition Avenir Québec (CAQ).



Gabriel Nadeau-Dubois a affirmé que le premier ministre refusait que l'ancienne gestionnaire de la société d'État participe à la commission. « Une commission parlementaire sans Sophie Brochu, là, c'est comme une réunion de la CAQ sans McKinsey; il manque un gros morceau », a-t-il lancé.

François Legault a rétorqué qu'il n'avait jamais voulu empêcher la principale intéressée de venir témoigner. « C'est rendu que le chef de Québec solidaire fait de la compétition avec Éric Duhaime pour être le champion des complots au Québec », a-t-il rétorqué.

Les échanges n'ont guère été plus harmonieux ce 2 février. Gabriel Nadeau-Dubois a notamment reproché au gouvernement de la CAQ d'avoir « bâclé » le travail quant aux études sur la qualité de l'air autour des zones de développement de la filière batterie à Limoilou ainsi que dans le dossier de la fonderie Horne en Abitibi.

« On ne peut pas développer l'économie verte en scrappant l'environnement et la santé des gens », a déclaré le chef parlementaire de QS en mêlée de presse ce jeudi.

Alors qu'aucune sanction n'a, pour l'instant, été imposée à ces entreprises, le ministre de l'Environnement, Benoît Charrette, a affirmé qu'il fallait laisser le temps à son projet de loi 102, qui vise à renforcer le régime de sanctions, pour s'implanter.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.

Simon (Vincent) McCabe
Journaliste nouvelles, Narcity Québec
Simon (Vincent) McCabe est rédacteur chez Narcity Québec. Il est spécialisé en actualités et politique, et réside à Gatineau.
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