Des mesures liées à la 5e vague de COVID-19 resteront en place jusqu'en mai au Québec
Ça concerne les primes aux employés.

Un centre de dépistage de la COVID-19 au Québec.
La situation de la COVID-19 continue d'être imprévisible dans la province et il semblerait que ça pousse le gouvernement à réévaluer les différentes mesures. Tout indique que certains décrets seront prolongés un peu plus longtemps.
Des décrets pour assurer le maintien de certaines conditions de travail pour le personnel du réseau de la santé, dont les primes, resteront en place jusqu'en mai prochain. C'est ce qui ressort d'un courriel envoyé par un syndicat à ses membres que Narcity a consulté ce 29 mars.
Il est important de rester prudent. Chacun doit agir de fa\u00e7on responsable, selon sa situation.\n\n Les personnes les plus \u00e0 risque de d\u00e9velopper des complications, en raison de leur \u00e2ge ou d\u2019une immunosuppression, doivent \u00eatre tr\u00e8s vigilantes.pic.twitter.com/vpMkZoRTzr— Sant\u00e9 Qu\u00e9bec (@Sant\u00e9 Qu\u00e9bec) 1648491150
Un.e délégué.e syndical.e a indiqué à Narcity avoir été mis.e au courant le 11 mars, à l’occasion d’une rencontre intersyndicale avec les ministres Dubé et Lebel, que la plupart des mesures COVID prendraient fin d'ici le 16 avril. Ces mesures seront finalement reconduites au moins jusqu'au 14 mai.
Les arrêtés 2020-035, 2022-003 et 2022-008 sont donc maintenus. Ces derniers prévoient que les conventions collectives dans le réseau de la santé et des services sociaux sont modifiées afin que les conditions de travail du personnel syndiqué et non syndiqué bénéficie de primes de 4 à 8 %, de montants forfaitaires, du remboursement des frais de déplacement et de stationnement des employé.e.s.
L'arrêté 2020-007, signé au tout début de la pandémie par la ministre Danielle McCann sera retiré d'ici un mois à l'exception du maintien de la plateforme « Je contribue », la possibilité de se faire monnayer des vacances et le déplacement volontaire des employé.e.s. Les employeurs pourront donc continuer de suspendre ou d’annuler les congés déjà autorisés, ainsi que de refuser l’octroi de nouveaux congés en raison de l'urgence sanitaire.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, avait déjà affirmé que des décrets seraient reconduits jusqu'au 31 décembre, ce qui lui avait valu des critiques de l'Opposition qui l'accusaient de maintenir le Québec en état d'urgence.
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