Please complete your profile to unlock commenting and other important features.

Please select your date of birth for special perks on your birthday. Your username will be your unique profile link and will be publicly used in comments.
Narcity Pro

This is a Pro feature.

Time to level up your local game with Narcity Pro.

Pro

$5/month

$40/year

  • Everything in the Free plan
  • Ad-free reading and browsing
  • Unlimited access to all content including AI summaries
  • Directly support our local and national reporting and become a Patron
  • Cancel anytime.
For Pro members only Pro
Sommaire

Un directeur d'Indeed au Québec nous révèle les plus gros «red flags» à éviter sur un CV

Pour être sûr de passer à l'étape de l'entrevue!

​Un recruteur avec un CV en main.

Un recruteur avec un CV en main.

Éditrice junior, Narcity Québec

Lorsqu'on cherche un emploi, rédiger son CV est primordial. Cependant, il existe des pratiques pour le rendre plus compétitif auprès des employeurs et des employeuses. Pour que tu puisses éviter les plus gros « red flags » sur ton curriculum vitae, Narcity s'est entretenu avec Stepan Arman, directeur principal des ventes du Québec d'Indeed Canada depuis quatre ans.

« Depuis 2019, il est responsable de la concrétisation de la vision et de la stratégie d’Indeed au Québec, son rôle de gestionnaire des équipes qui œuvrent auprès des chercheurs d’emploi et des employeurs lui permet d’avoir une vision unique du monde du travail dans toute la province », est-il indiqué dans sa biographie du site Internet de l'entreprise de recrutement.

À travers sa carrière, Stepan a occupé des postes de direction dans le secteur des ressources humaines pour une durée de dix ans. Son expérience en fait un expert reconnu en matière de recrutement et tu risques de vouloir prendre des notes de ses conseils aguerris.

Quel est l'ultime « red flag » qu'il ne faut pas mettre sur un CV? 

« Je pense qu'il y en a plusieurs. Je ne vais pas pointer du doigt un spécifiquement, mais je pense qu'il y a quelques affaires qui tombent un peu dans le créneau des bonnes pratiques, si on peut dire, qui sont à éviter.

« [...] Ça peut paraître peut-être banal de base, mais d'assurer qu'on a les bonnes informations, les bonnes coordonnées, la bonne adresse courriel, une adresse courriel qui est de préférence professionnelle. Si vous en avez une qui est peut être drôle ou différente avec un mélange de chiffres et de lettres, peu importe, [c'est à éviter]. Le fait de s'assurer qu'on a déjà nos bonnes coordonnées, on part avec une longueur d'avance parce que l'employeur prospecté va pouvoir nous joindre au moins. Si on a déménagé, si on a changé de numéro de téléphone, ça reste quand même important que votre CV contienne les bonnes informations.

« Je pense qu'il faut penser à notre CV comme notre carte d'affaires. Une carte d'affaires qui est découpée avec des ciseaux à la main, un peu croche, mal imprimée, mal formatée, des choses comme ça, ça laisse une mauvaise impression. [...] Donc d'avoir un bon format, un CV qui paraît bien qualifié, un bon modèle, il y en a de disponibles sur Internet qui sont gratuits. C'est vraiment un ensemble de points qui va faire en sorte, visuellement, en premier lieu, si moi je suis un recruteur et je reçois 150, 200 CV par jour, que j'aie envie de continuer à regarder votre CV.

« [...] Pas trop de couleurs, des choses qui ressortent un peu de l'ordinaire. C'est pas mal les choses à ne jamais faire. [...] Des couleurs qui sont trop vives, qui ont trop de contrastes. C'est quelque chose qui est difficile sur l'œil. Un CV, c'est comme du marchandisage visuel aussi. On veut attirer l'œil à certains endroits spécifiques dans le CV, donc avoir un flow logique pour l'œil, naturel, c'est important.

« Oui, on peut utiliser des couleurs, mais peut-être pas le rouge le plus vif qui existe sur la planète Terre, pas le bleu le plus vif qui existe. C'est des couleurs peut-être un peu plus modérées, un peu plus tempérées. Juste pour faire en sorte que ce ne soit pas juste noir sur blanc, mais que ça soit visuellement plus intéressant sans être une distraction du contenu. Le contenant est important, oui, mais le contenu à la fin de la journée, c'est ce qui va faire en sorte que le recruteur ou la recruteuse, il va le faire passer. »

Qu'est-ce qui fait en sorte qu'un CV est retenu par un recruteur? Sur quoi se base-t-il?

« C'est la capacité de l'offre à l'externe, une valeur de ce que moi j'amène à la table en tant que candidat pour ce rôle-là. Et beaucoup de tout ça va être basé sur la pertinence. Il faut s'assurer que ce qu'on met sur notre CV est pertinent pour le poste pour lequel on applique.

« Par exemple, si je détiens une maîtrise, un baccalauréat, ce n'est pas super utile pour moi d'impliquer mon diplôme d'école secondaire. Ou si je suis plus avancé dans ma carrière, j'ai plus de bagages, plus d'expérience, [...] je vais les postes qui sont les plus pertinents, qui démontrent le mieux mes expertises, ce que j'ai acquis, mes connaissances, mes compétences pour le poste que je souhaite intégrer. Je ne vais peut-être pas mettre le poste à temps partiel que j'ai eu au café du coin pendant mes études. »

Est-ce que l'expérience prime sur les études ou l'inverse?

« Ça, c'est vraiment une question de jugement de la part de l'employeur. Je pense qu'on voit une tendance plus globale à délaisser les prérequis au niveau des études pour plusieurs types de postes. En fait, ça touche beaucoup de secteurs différents. Ultimement, c'est à l'employeur de prendre cette décision-là, mais nécessairement, de façon générale, on veut s'assurer que notre expérience va vraiment nous avantager.

« Et ça, ça va bien au-delà d'avoir un diplôme ou non. Si on a des compétences, des atouts qui sont uniques, des expériences, des acquis qui peuvent nous permettre de nous démarquer des autres candidats, c'est super important de vraiment mettre ça en valeur dans l'architecture de notre CV. »

Quelles sont les erreurs que vous voyez le plus souvent sur des CV?

« [...] Ça peut être des choses toutes banales comme des fautes de frappe. Avant d'appuyer sur le bouton et de soumettre son application, c'est important de prendre le temps de se relire, de s'assurer que si on a modifié des choses d'une application à une autre, qu'on n'a pas fait de fautes de frappe, qu'il n'y a pas de problème de formatage ou quoi que ce soit. [...] Veut, veut pas, des erreurs, ça nous arrive tous, mais lorsqu'on se présente à un employeur, on veut paraître à notre meilleur. Sans faute de frappe, on prend peut-être un peu plus la longueur d'avance qu'on voulait avoir. »

Quels sont vos conseils pour qu'un CV soit un « green flag » pour une entreprise?

« Les employeurs, en moyenne, reçoivent 36 candidatures pour chaque poste vacant. Ils utilisent souvent des logiciels, ce qu'on appelle des ATS. C'est des plateformes automatisées qui vont faire en sorte que la plateforme va proposer, selon toutes les candidatures reçues, celles qui sont jugées les plus pertinentes pour le poste.

« [...] C'est bon d'employer les mots qui sont utilisés typiquement dans l'affichage même du poste. On peut aller plus loin, puis regarder le site de l'employeur aussi, peut-être ressortir des éléments de leur vision, leur mission, des choses comme ça. Mais le plus important, pour vraiment avancer le processus en partant, c'est de s'assurer qu'on fait une bonne utilisation des mots qui sont utilisés par l'employeur à même l'affichage d'emploi. Une fois qu'on a passé la première étape du filtre, c'est-à-dire l'ATS, si l'employeur l'utilise, on va retenir l'attention ou on va capter plutôt l'attention du recruteur ou de la recruteuse avec un CV qui est bien présenté.

« Si c'est 50 lignes, toutes jammées sur une page avec une taille de police de caractère de six, on s'entend que ça va être difficile pour quelqu'un de vraiment se pencher sur un CV et de prendre le temps de tout lire. Un CV, c'est un peu comme la vente, si on veut. C'est notre opportunité de créer une première impression. C'est important que ce soit une impression qui intrigue, qu'on veuille en avoir plus, en savoir plus, qu'on pense que cette personne correspond exactement à ce qu'on recherche.

« [...] Avant même de rédiger le CV ou si on a un modèle qu'on va adapter pour un poste donné, il faut prendre le temps d'examiner la description du poste afin de déterminer ce que la personne qui est responsable du recrutement recherche. Intégrer ces mots clés là aide pour la première étape, s'ils utilisent une plateforme automatisée, mais ça aide aussi pour le recrutement parce que le recruteur est en train de chercher des expériences et des compétences connexes à ces mots-là. Ça va aider à se faire une idée très rapidement sur votre candidature. Le CV commence à parler leur langue dans un certain sens.

« L'autre chose, c'est vraiment de toujours mettre de l'avant nos compétences, nos principales qualités, les quantifier dans la mesure du possible, donner quelques exemples. Si vous postulez dans un cabinet de TI, donnez une idée des différentes architectures, des différents langages de programmation sur lesquels vous avez travaillé, des produits que vous avez développés ou des projets sur lesquels vous avez travaillé.

« Si, par exemple, vous êtes capable de citer votre esprit de collaboration, votre capacité d'adaptation, l'aisance avec de nouvelles technologies, peu importe, on veut vraiment trouver des opportunités d'intégrer ces mots-là, si c'est des acquis que nous avons, bien sûr. Il faut les intégrer dans les descriptifs de nos anciens rôles ou dans notre historique et notre expérience. »

Pourquoi est-il important dans le processus de recrutement de bien réussir son CV?

« Notre CV, c'est notre carte d'affaires. On est en train de passer notre carte d'affaires partout à plein de gens qui ne nous connaissent pas. C'est la seule chose qu'on a, la seule façon de véhiculer qui nous sommes et pourquoi on croit être la bonne personne pour ce poste-là. Ça donne le ton, ça inspire la première impression de l'employeur potentiel et ça va grandement l'influencer.

« C'est la seule chose qui va déterminer si on va avoir une rencontre en personne ou un premier entretien. Les recruteurs consacrent énormément de temps à énormément de CV chaque jour, mais le temps alloué à chaque CV, c'est quelques dizaines de secondes à la première lecture. Donc, on a vraiment que ce court laps de temps pour assurer que justement cette première impression soit la bonne. »

Est-ce qu'il est important de faire appel à un service en ligne ou autre pour bien réussir son CV ou on peut le faire seul?

« On peut le faire tout seul, mais si on est à court d'idées ou on manque d'inspiration, c'est toujours utile de faire un tour et regarder les différents modèles qui sont disponibles. Par contre, ce que je rajouterais à ça, c'est compte tenu de la prévalence des plateformes automatisées, le format est quand même important. Avoir un CV qui va être un CV en ligne, d'avoir une version que vous allez utiliser pour faire vos applications en ligne, ça va créer une image numérique de haute qualité.

« C'est important parce que justement, comme on a passé du temps à le mettre en ligne, ça montre qu'on est soucieux d'atteindre les lecteurs, qu'on veut leur parler, qu'on veut les contacter, qu'on est à l'aise avec la technologie. »

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.

La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.

  • Maïlys Kerhoas a travaillé comme éditrice junior chez Narcity Québec.

Que ferais-tu si tu devenais premier ministre du Québec ? Les gens ont bien des suggestions

« Abolir tous les règlements concernant la tonte de gazon [...] »

Advertisement Content

5 raisons qui confirment que Nova Bus est l'employeur que tu cherchais

Tu pourrais bâtir l’avenir du transport urbain chez Nova Bus.

6 emplois à combler dans le Grand Montréal qui paient plus de 75 900 $ par année

Tu mérites un salaire à la hauteur de tes compétences.