La pâtissière qui a défié les règles au Saguenay n'a pas reçu d'amende, mais est inquiète
À 6 000 $ par jour, ça risque de coûter cher.

Stéphanie Hariot persiste et signe. La propriétaire de la pâtisserie qui a défié les mesures sanitaires, la semaine dernière, en ouvrant la salle à manger de son commerce de Jonquière n'en décolère pas. Sur le plateau de Tout le monde en parle, le dimanche 23 janvier, elle a promis de ne pas « reculer » et d'ouvrir sa salle à manger à nouveau ce 27 janvier.
« Je suis une femme radicale et je ne suis pas le style à me laisser mourir à petit feu comme on me mène [par le] bout du nez depuis deux ans. »
La femme qui a fait les manchettes la semaine passée a suscité un élan de sympathie avec son geste de désobéissance civile. Selon une publication Facebook partagée ce 23 janvier, l'engouement des derniers jours a été si grand qu'elle ne peut pas « fournir à la demande ».
Mme Hariot ne cache pas cependant son inquiétude de recevoir un ticket, elle qui subit déjà les contrecoups financiers de la pandémie.
Après avoir reçu la visite des policiers du Service de police de Saguenay, ces derniers ont transmis le rapport d'infraction au Directeur des poursuites criminelles et pénales qui décideront si une amende sera donnée.
« Ça m’inquiète parce que si je proteste, c’est qu’on devient de plus en plus pauvre. Évidemment, ça va boguer quelque part si je dois payer 6 000 $, 12 000 $ et ainsi de suite à chaque jour. Évidemment ça m’inquiète », a-t-elle avoué à l'animateur Guy A. Lepage.
Elle a toutefois fait savoir sur Facebook qu'elle n'acceptait pas les dons pour l'instant étant donné qu'elle n'a toujours pas reçu de nouvelles des autorités.
Stéphanie Hariot affirme respecter toutes les mesures sanitaires à l'intérieur de son commerce comme le passeport vaccinal, le lavage des mains et la distanciation physique.
« Je suis vaccinée deux fois parce que je veux en échange la liberté qu’on m’a promise depuis un an. Et de la liberté, ben j’en ai pas. [...] J’ta boute. […] Je vais jusqu’au bout de mes principes. »
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