Le variant BA.2 est plus préoccupant dans certaines régions et Dubé donne des détails
Il y a des endroits plus frappés que d'autres.

Christian Dubé en conférence de presse, mars 2022.
C'est officiel, le Québec est maintenant entré dans la sixième vague de COVID-19. Depuis quelques jours, le nombre de cas et d'hospitalisations est effectivement en hausse, surtout avec la propagation rapide du variant BA.2. En mêlée de presse ce 31 mars, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé a tenu à donner plus de détails sur la situation qui s'avère plus préoccupante en région.
« C'est sur qu'on est préoccupé par l'augmentation, entre autres des cas et des hospitalisations, mais en même temps, je vous rappelle que c'était prévu », a lancé le ministre dès le début de son allocution. Il a expliqué qu'avec le relâchement des mesures sanitaires, il fallait s’attendre à ce qu’une vague déferle sur la province à cette période-ci.
#COVID19 - En date du 30 mars, voici la situation au Qu\u00e9bec: https://bit.ly/3u2lZJO\u00a0pic.twitter.com/bZ4kkAI5iS— Sant\u00e9 Qu\u00e9bec (@Sant\u00e9 Qu\u00e9bec) 1648739274
Par contre, ce que la Santé publique remarque, c'est que « l'effet du BA.2 est beaucoup plus en région », notamment sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue, puis dans le secteur de Québec, allant jusque dans l'est de la province, en Gaspésie.
« La raison pour laquelle ça arrive, c'est parce que c'est des régions qui ont été moins frappées par Omicron. C'est des gens qui ont moins de protection naturelle ou immunitaire d’Omicron, qui a été plus dans les grandes régions, notamment dans la région de Montréal », a mentionné M. Dubé.
Sans plan de ramener certaines mesures sanitaires, les autorités sanitaires recommandent tout de même à toute la population, mais particulièrement aux gens en région, d'être beaucoup plus prudent.es.
« Je demande aux gens de continuer à se protéger, mais il n’y a aucune raison pour le moment de changer la stratégie qu'on a parce que les gens doivent apprendre à vivre avec le virus. »
À la question pour savoir si des restrictions sanitaires locales sont envisagées pour les secteurs touchés, le politicien a indiqué que, « pour le moment », la Santé publique n'en est pas là et que d’ être prudent, en gardant le masque par exemple, ferait déjà une grande différence.
À propos du port du masque obligatoire, le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, devrait émettre ses recommandations d'ici les prochains jours pour savoir s'il pourra être levé le 15 avril, comme prévu.