Les étudiants du Québec auront plus d'argent en prêts et bourses dès la rentrée
Le gouvernement annonce un investissement supplémentaire de 375 millions de dollars pour les étudiants du postsecondaire du Québec ayant besoin d'aide pendant la pandémie afin d'éviter le décrochage scolaire.
C'est la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, qui en a fait l'annonce ce vendredi 21 août, alors qu’elle tenait une conférence de presse à l'École des technologies supérieures (ÉTS), à Montréal.
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De ce montant, 300 M$ serviront à la bonification de l’Aide financière aux études (AFE) et le tout a pour but général d'aider les différents établissements d’enseignement supérieur à offrir un meilleur soutien à leur communauté étudiante.
Malgré la « situation inhabituelle », en raison de la COVID-19, la volonté du gouvernement est de « favoriser l’accessibilité et la persévérance aux études pour tous », a affirmé Mme McCann.
« Nous devons absolument soutenir la présence des étudiantes et étudiants en formation professionnelle et sur nos campus collégiaux et universitaires », ajoute-t-elle.
Cet investissement représente un montant supplémentaire de 96 $ par mois pour les étudiants qui résident chez leurs parents et de 205 $ pour les étudiants en appartement.
Le programme de prêts et bourses sera aussi offert à 20 000 étudiants supplémentaires.
Par voie d'un communiqué, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) affirme qu'il « était temps », mais accueille d'un œil optimiste les investissements dans le programme de l'AFE.
« La FECQ salue ces investissements historiques en Aide financière aux études. Ceux-ci permettront à un grand nombre d'étudiantes et d'étudiants de poursuivre leurs études cet automne, et ce malgré la crise actuelle », déclare Noémie Veilleux, présidente de la FECQ.
La Fédération demande toutefois à la ministre McCann de rendre disponible « dans les plus brefs délais » cette aide financière.
Les 75 M$ restants serviront pour du soutien matériel, de l’encadrement pédagogique et du soutien psychosocial.
L'organisation étudiante croit que la ministre aurait pu démontrer davantage de considération pour cet enjeu, affirmant que « 10 M$ ne sont pas suffisants pour pallier les problèmes d'accessibilité aux ressources ».