Une femme arrêtée dans l'histoire du nouveau-né abandonné dans un abribus à Longueuil
Elle pourrait faire face à des accusations d'infanticide.

Une arrestation est survenue dans l'histoire du nouveau-né abandonné dans un abribus à Longueuil.
Une femme dans la trentaine a été arrêtée ce lundi 27 octobre dans l'histoire d'un nouveau-né abandonné dans un abribus à Longueuil, sur la Rive-Sud de Montréal. Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a finalement confirmé son décès.
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Un appel a été logé au 911 vers 6 h 30 pour signaler la présence d’un bambin dans un abribus du chemin de Chambly, à la hauteur de la rue Briggs, entre le cégep Édouard-Montpetit et la place Jacques-Cartier.
Le SPAL a confirmé que des manœuvres de réanimation ont été prodiguées au nouveau-né, qui a été pris en charge par les ambulanciers sur place, puis transporté vers un centre hospitalier, où son décès a été constaté.
Les lieux sont désormais considérés comme une scène de crime et un périmètre de sécurité a été érigé. La police demande à la population d’éviter le secteur.
Vers 12 h 40, le SPAL a indiqué qu’une femme de 33 ans, vraisemblablement la mère du bébé, a été arrêtée plus tôt dans la journée. Elle a été prise en charge par les policiers, et un soutien approprié a été mis en place pour la suite des choses.
Les autorités précisent que certains détails sur les circonstances sont pour l’instant gardés confidentiels afin de ne pas nuire à l’enquête en cours.
La personne, qui serait en situation d'itinérance dans le quartier, pourrait être accusée d'infanticide.

Rappelons qu’il s’agit de la deuxième découverte du genre en moins d’un mois. Le 5 octobre dernier, en soirée, une mère avait abandonné un bébé prématuré de 34 semaines, fraîchement accouché, au pied d’une porte d’une résidence de la rue Bourgeoys, toujours à Longueuil.
Les occupant.e.s de la résidence avaient rapidement contacté le SPAL, qui dirige encore et toujours une enquête afin de retrouver la mère de famille.
En conférence de presse deux jours plus tard, la porte-parole du SPAL, Jacqueline Pierre, s’était directement adressée à la mère, la suppliant d’entrer au moins en contact avec un.e proche ou un organisme communautaire.
« Sachez que, où que vous soyez, vous n’êtes pas seule. On souhaite vous aider et, encore une fois, vous diriger vers les ressources nécessaires », avait soutenu Mme Pierre.
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