Bébé abandonné à Longueuil : Voici tout ce qu'on sait jusqu'à maintenant
Les parents sont toujours recherchés par la police.

L'histoire d'un bébé naissant abandonné devamt une résidence de Longueuil fait encore beaucoup jaser.
L’histoire d’un bébé abandonné au pied de la porte d’une résidence de Longueuil, sur la Rive-Sud de Montréal, a fait énormément jaser depuis les évènements survenus le 5 octobre dernier en soirée. Mais à qui appartient ce nouveau-né? Qu’adviendra-t-il des parents s’ils sont retrouvés? On fait le point.
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Le 5 octobre au soir, la mère d’un petit être fraîchement accouché a sonné vers 23 h à la porte d’une maison de la rue Bourgeoys, à Longueuil, avant de l’abandonner devant la porte et de quitter les lieux.
Les occupant.e.s de la résidence ont rapidement contacté le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL). Les forces de l’ordre et le service ambulancier n’ont pas tardé à prodiguer des soins au bébé naissant avant de le transporter à l’hôpital.
Selon les informations disponibles, le bambin à la peau blanche est un prématuré de 34 semaines.
Lundi, la police de Longueuil a ratissé le parc Bourgeoys, situé tout juste à proximité de la maison, à la suite d’informations reçues de la part de la population. Ces recherches n’ont toutefois mené à rien.
Parents recherchés
Depuis dimanche, le SPAL est activement à la recherche d’informations afin d’identifier la personne qui a laissé le bébé devant la résidence longueuilloise, ainsi que les parents de ce dernier.
Ce mardi 7 octobre, la police de Longueuil a sollicité l’aide du public en diffusant des images captées par une caméra de surveillance.
On y voit une « personne d’intérêt » que le SPAL aimerait rencontrer, car elle « pourrait détenir des informations cruciales permettant de porter assistance à la mère et/ou au père ».
« Selon les éléments recueillis jusqu’à maintenant, cette personne semble tenir l’enfant dans ses bras au moment de l’enregistrement », indique le SPAL sur ses réseaux sociaux.
En conférence de presse, mardi, la porte-parole du SPAL, Jaqueline Pierre, s'est directement adressée à la mère, lui suppliant d'entrer au moins en contact avec un.e proche ou un organisme communautaire.
« Sachez que où vous êtes, vous n'êtes pas seule. On souhaite vous aider et, encore une fois, vous diriger vers les ressources qui sont nécessaires », a soutenu Mme Pierre.
En réponse aux journalistes, la policière a tenu à préciser que le SPAL n’en était pas rendu à déposer des accusations d'abandon d'enfant, mais qu'il souhaitait surtout venir en aide à la femme.