Simon Houle aurait récidivé à Cuba après avoir obtenu l'absolution conditionnelle
Il avait plaidé coupable pour agression sexuelle.

Simon Houle. Droite : Le palais de justice de Montréal.
L'affaire Simon Houle fait jaser dans la province depuis que cet ingénieur a obtenu l'absolution conditionnelle le 21 juin dernier, après avoir plaidé coupable à des accusations d'agression sexuelle. D'après des informations obtenues par Radio-Canada et Le Journal de Québec, l'homme de 30 ans aurait récidivé dans la nuit du 3 au 4 juillet, au bar d'un hôtel de Cayo Coco, à Cuba.
En voyage avec une dizaine d'amies, la potentielle victime aurait rencontré Simon Houle, lui aussi en vacances à ce moment-là, soit quelques jours après avoir reçu sa peine. Lors d'une soirée pendant le voyage, celui qui a une formation d'ingénieur se serait joint à la conversation du groupe de la femme de 40 ans. Il lui aurait alors montré des photos dans son cellulaire, parlé de son travail, puis de sa mère décédée.
Alors que la plaignante allait raccompagner une amie à sa chambre, elle aurait proposé à trois personnes, dont Simon Houle de marcher avec elles. C'est en retournant vers le bar que l'homme aurait empoigné la fesse de la femme.
« En marchant, Simon m'a pris la fesse d’une façon très très intense, très agressive, une très grosse poignée de fesse », aurait-elle déclaré, en expliquant qu'elle lui aurait par la suite donné un coup de pied dans le tibia. Puis, elle affirme qu'elle aurait également « fait la morale » à l'ingénieur.
« Je pense que ma discussion a dû durer de 20 à 30 minutes. Je lui ai dit en le regardant dans les yeux : "Coudonc, toi au Québec, fais-tu ça, toucher les fesses des filles? Quand tu rentres dans un bar, est-ce que tu te permets de toucher les filles comme tu viens de me le faire?" [...] Je lui fais la morale digne d’une enseignante qui parle à un élève », selon qu'elle a raconté à Radio-Canada.
C'est à son retour de Cuba que la dame se serait rendue compte que Simon Houle était au cœur de la polémique. La femme originaire du Saguenay a alors compris que l'homme du bar de Cuba est celui qui a reçu l'absolution conditionnelle et qu'il aurait donc récidivé.
« Qu'est-ce qui aurait pu m'arriver? Je vous le dis, c'est un grand gaillard. Et à la poignée de fesse qu'il m'a faite… C'est les pensées que j'ai en ce moment, de me dire qu’il aurait pu m'arriver quelque chose de grave. Parce que ce gars-là n'a pas de casier judiciaire. Parce qu'il peut voyager », a ajouté celle qui aurait porté plainte à la Régie de Police du Lac des Deux-Montagnes.
Narcity a contacté la plaignante pour avoir plus de détails à ce sujet. Cet article sera mis à jour dès qu'une réponse sera donnée.
On rappelle à toute personne victime d'agression sexuelle que plusieurs ressources existent, comme le Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM), qui couvre tout le Québec, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au 1-888-933-9007.
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