Élisabeth Rioux se confie sans tabou sur ce que signifie pour elle la fin de l’allaitement
« Je sens déjà que la fin de cette période approche, j'entends le tic-tac... »

Élisabeth Rioux. Droite : Élisabeth Rioux et sa fille Wolfie.
Alors que plusieurs mouvements souhaitent déconstruire la stigmatisation concernant l'allaitement en public et l'allaitement « prolongé », il reste que c'est encore un acte qui fait polémique dans certaines situations, comme en témoigne l'incident arrivé au Centre Eaton en mars, quand une agente de sécurité et son superviseur ont demandé à une mère d'aller dans une salle d'allaitement. De son côté, Élisabeth Rioux parle de l'allaitement ainsi que de son droit de le faire comme elle l'entend depuis qu'elle est maman. Elle s'est justement ouverte sans tabou sur cette expérience et sa fin qui approche.
Dans une publication mise en ligne sur Instagram le 3 avril, la propriétaire de la marque Hoaka a dit avec émotion à ses abonné.es qu'allaiter sa fille Wolfie, qui fêtera ses deux ans en juillet 2022, est « une expérience incroyablement inoubliable pour elle ».
Élisabeth a d'abord abordé le fait que pour elle, allaiter est bien plus significatif qu'une simple alimentation :
« C'est tellement plus que ce à quoi ça ressemble, ça m'a aidé à créer un lien entre moi et Wolfie que les mots ne peuvent pas expliquer… Pour elle, c'est sa zone de sécurité chaque fois qu'elle est triste, fatiguée, émotive, blessée… Ça l'aide toujours à se sentir mieux, c'est son confort, c'est comme chez elle.
« Pour moi, c'est ma façon de toujours lui faire sentir que je suis son chez-soi puisqu'elle est sortie de mon ventre, c'est aussi la meilleure nutrition que je puisse lui offrir, c'est aussi très réconfortant pour moi d'avoir ces moments spéciaux avec elle qu'elle ne passera jamais avec quelqu'un d'autre. »
Ensuite, elle a avoué que la fin de ces moments précieux approche et que ce n'est pas une décision facile, autant du côté émotif que pratique :
« Mais je sens déjà que la fin de cette période approche, j'entends le tic-tac et ça me donne envie de pleurer. J'ai un peu l'impression que je serais prête à laisser cette phase derrière moi, mais c'est dur de prendre cette décision, je sais que dès que ce sera fait, il n'y aura plus de retour, ce sera fini pour toujours et restera juste un souvenir.
« Je ne sais pas par où commencer, comment commencer, quand je devrais commencer, combien de temps ça va prendre, à quel point ça va être dur pour moi, mais surtout pour elle. Je veux prendre la bonne décision au bon moment et de la bonne manière, c'est comme la "rupture" la plus difficile que j'ai jamais vécue. »
Elle termine en expliquant que même si un chapitre se ferme, ce qui la dépasse, la vie qui passe parfois trop vite est magnifique.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.
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