Voici les 3 villes québécoises qui seront les plus frappées par des tarifs douaniers des É-U

Les tarifs douaniers que souhaite imposer sur moult produits canadiens l’administration de Donald Trump pourraient mettre à mal plusieurs villes au Canada, selon un rapport de la Chambre de commerce du Canada (CCC). Parmi celles-ci, trois villes du Québec ne seraient pas épargnées.

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Le 3 février dernier, la Maison-Blanche a confirmé qu'elle repoussait de 30 jours l'entrée en vigueur des tarifs douaniers de 25 % sur divers produits canadiens. Malgré cette pause, Donald Trump a signé cette semaine un décret imposant une taxe de 25 % sur toute importation d'acier et d'aluminium aux États-Unis. Cette mesure, qui touche le Canada, doit entrer en vigueur le 12 mars prochain.

Selon le Laboratoire de données sur les entreprises de la CCC, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, Trois-Rivières et Drummondville sont parmi les 41 régions métropolitaines canadiennes analysées les plus à risque de tarifs douaniers de la part des Américains.

Le Saguenay–Lac-Saint-Jean se hisse en 7e place des plus vulnérables, notamment en raison de l'exportation vers les États-Unis de 85 % de sa production d’aluminium.

Trois-Rivières, elle, se retrouve en 9e position, pour son aluminium, ses produits forestiers et agroalimentaires, alors que Drummondville se hisse au 12e rang, étant « un acteur important dans le domaine des produits de bois et du mobilier résidentiel », indique la CCC.

Des autres villes québécoises analysées par la CCC, Sherbrooke est au 22e rang, Montréal au 23e, Québec au 26e et Gatineau au 29e.

Dans le reste du Canada, c’est Saint John, au Nouveau-Brunswick, qui arrive en tête de liste en raison de sa forte dépendance aux exportations de pétrole brut vers les États-Unis, Calgary est tout juste derrière en raison d’exportations vers les États-Unis représentant plus de 80 % de son produit intérieur brut (PIB).

La Chambre de commerce du Canada souligne que différents facteurs, comme la durée d'application des tarifs, la capacité des entreprises à se tourner vers des marchés alternatifs et la réplique du gouvernement fédéral, auront une influence à long terme.

L'impact exact de ces tarifs reste incertain, mais leur maintien pourrait entraîner des pertes d'emplois, des hausses de prix et des perturbations économiques à travers le pays.

À l’heure actuelle, il n’est pas clair si les tarifs de 25 % imposés sur l'acier et l’aluminium vont s'ajouter aux taxes de 25 % sur les diverses importations de produits canadiens, ce qui pourrait totaliser 50 % de taxes.

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