Au début du mois de janvier, un compte du nom de cancel.influenceurs faisait une entrée plus que remarquée sur les réseaux sociaux des Québécois. Après un changement de nom et près de 36 000 abonnés, le controversé denoncer.influenceurs a disparu d'Instagram. Selon sa description, l'objectif de cette page était de « dénoncer nos influenceurs qui adoptent des comportements et propos irrespectueux ». La sélection de l'éditeur : Starbucks va fermer près de 150 autres succursales au Canada d'ici la fin janvier denoncer.influenceurs | Instagram Sur denoncer.influenceurs, on pouvait retrouver une trentaine de publications d'influenceurs québécois ne respectant pas les consignes sanitaires recommandées par le gouvernement canadien, ou ayant des propos irrespectueux, voire racistes. Voyages hors du pays, fêtes entre amis et black face ne sont que quelques exemples. Après avoir grandement fait réagir avec un nom qui faisait référence à la critiquée cancel culture, le compte s'est repositionné : « L'essence de dénoncer les comportements irrespectueux et non sécuritaires de certains influenceurs et personnalités restera la même. » La personne derrière ce compte ajoutait que le terme « cancel » ne véhiculait pas le message souhaité et que « tous commentaires insultants et messages haineux seront supprimés ». On pouvait tout de même y lire plusieurs messages malveillants, selon certaines personnalités dénoncées qui s'opposaient au compte. Bien que des personnalités comme Maggie Jade (connue sous maggiefromthebloc) semble avoir gagné des abonnés pendant la saga autour de son voyage à Cuba, d'autres ont eu des conséquences néfastes. Milaydie Bujold, par exemple, a pris une pause des réseaux sociaux à cause de commentaires haineux causés par son voyage et certaines remarques. Les avis sur cette page étaient très partagés. Alors que certains trouvent que les personnes ayant une tribune doivent être responsables de ce qu'elles promeuvent, d'autres affirment que la dénonciation n'est peut-être pas la meilleure stratégie pour créer une vraie conversation et mettre la lumière sur les problèmes. La personne qui a créé cette page vient de Montréal et est âgée de la mi-vingtaine. Selon Le Devoir, « elle a requis l’anonymat par crainte de représailles, disant déjà recevoir des menaces.» Cette personne ne s'est pas prononcée sur les raisons de la fermeture de ce compte.