Droit à l'avortement menacé aux États-Unis : Les politiciens d'ici réagissent fortement

« Un jour sombre pour les femmes et leurs droits et libertés. »

​Manifestation pour protéger l'arrêt Roe v. Wade aux États-Unis. Droite : Valérie Plante.
Éditrice, Narcity Québec

Manifestation pour protéger l'arrêt Roe v. Wade aux États-Unis. Droite : Valérie Plante.

Si les Québécois.es soulignent la Fête nationale en ce 24 juin 2022, cette journée a été assombrie, et encore plus particulièrement aux États-Unis, alors qu'on apprend que l'arrêt Roe v. Wade qui protégeait le droit à l'avortement chez nos voisins du sud a été renversé.

La Cour suprême des États-Unis a effectivement invalidé cette décision, en vigueur depuis 1973, qui affirmait que le droit à l'avortement était sous protection constitutionnelle fédérale. Cela signifie que c'est maintenant chacun des États qui aura le pouvoir d'autoriser ou non aux personnes avec des utérus d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse.

Suite à cette nouvelle qui suscite les réactions à travers le monde, les politicien.nes du Canada et du Québec ont commenté avec vigueur via leurs réseaux sociaux, dont la mairesse de Montréal Valérie Plante.

« Je suis outrée par le renversement de l'arrêt Roe vs Wade, et solidaire de toutes les Américaines qui voient leur droit de disposer de leurs corps être bafoué », a-t-elle écrit.

Mme Plante poursuit en affirmant que cette décision est un « recul inacceptable » et elle invite la population à la dénoncer avec « force et vigueur ».

La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a elle aussi réagi à ce « recul sans nom », en qualifiant ce 24 juin 2022 de « jour sombre pour les femmes et leurs droits et libertés ».

« On doit continuer à se battre pour que nos filles aient toujours plus de droits que nous, pas moins », a-t-elle ajouté.

Ça a ensuite été au tour du premier ministre François Legault de critiquer cette décision. Celui-ci a reconnu qu'il s'agissait d'un « triste recul » et a repartagé un tweet de sa collègue Isabelle Charest, ministre responsable de la condition féminine.

Cette dernière a été plus tranchante en déclarant : « Au Québec, on ne laissera jamais ce droit être remis en question. »

De son côté, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a décrit ces nouvelles comme étant « horribles ».

« Aucun gouvernement, aucun politicien, ni aucun homme ne devrait dicter à une femme ce qu'elle peut faire ou ne pas faire avec son corps. Je tiens à ce que les Canadiennes sachent que nous allons toujours défendre votre droit de choisir », a-t-il stipulé.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.

Ariane Fortin
Éditrice, Narcity Québec
Ariane Fortin est éditrice senior chez Narcity Québec. Elle est spécialisée en actualités et politique, et réside dans le Grand Montréal.
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