Élisabeth Rioux réagit à l’abandon de 4 chefs d’accusation contre Bryan McCormick
« Honnêtement... c'est pas que ça m'a fait du bien qu'on les abandonne... »
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Le lundi 13 décembre, le dossier de l'ex-conjoint d'Élisabeth Rioux, Bryan McCormick, était de retour devant le tribunal. L'accusé a plaidé coupable à trois des sept chefs d'accusation qui pèsent contre lui. En entrevue à l'émission de Denis Lévesque le soir même, Élisabeth Rioux s'est confiée à propos de sa réaction par rapport à l'abandon des quatre autres chefs d'accusation.
McCormick a plaidé coupable pour voies de fait, menaces de mort contre son ex-conjointe et méfait. Ce sont donc, entre autres, les charges de séquestration, harcèlement, agressions armées ou inflictions de lésions corporelles et communications harcelantes qui ont été laissées de côté suite à une entente entre la Couronne et la défense.
Lorsque Denis Lévesque lui a demandé comment elle se sentait par rapport au fait que certaines charges aient été abandonnées, Élisabeth a répondu qu'elle a ressenti un certain soulagement :
« Honnêtement… c'est pas que ça m'a fait du bien qu'on les abandonne, mais plus, ça m'a vraiment soulagé de pas devoir aller devant le tribunal puis raconter tout devant plein de gens aussi. »
Toujours pour répondre à l'animateur, la femme d'affaires a expliqué qu'elle préférait effectivement cette tournure d'événement plutôt que de devoir témoigner :
« C'était déjà difficile puis souvent, je me suis posé la question ''est-ce que j'y [vais]?’’, mais je le faisais vraiment pour ma fille et veux, veux pas, avec les médias qui en parlait beaucoup, c'est quand même une pression parce que j'ai l'impression de représenter beaucoup de monde en même temps, qui est la raison pourquoi je fais une entrevue en ce moment.
« Je le prenais un peu comme une responsabilité […]. Le fait qu'on m'offre que j'étais comme plus obligée d'y aller, puis ça s’est fait vraiment à la dernière seconde […], ça m'a fait du bien et au bout de la ligne, ce que je recherchais c'était pas nécessairement une vengeance en particulier par rapport à lui. »
« Je pense que tout va dépendre de, parce qu'il reste encore un tribunal pour décider c'est quoi la sentence, je pense que ça, ça va peut-être avoir plus d'effet sur moi si je peux dire. »
Elle a conclu ce segment en répétant qu'elle était « soulagée de la décision » en général.
Rappelons que lors de l'audience, un résumé des épisodes violents qui ont eu lieu entre novembre 2019 et septembre 2020, soit dès le premier trimestre de la grossesse d'Élisabeth Rioux et quelques mois après son accouchement, a été fait.
L'un des événements rapportés décrivait les actions de Bryan McCormick, alors qu’il donnait des coups de pied au haut du corps d’Élisabeth tout en tenant leur fille dans ses bras.
Il a également admis avoir proféré des menaces envers l'entrepreneuse avec des propos violents tels que « Je vais te tuer », « je vais te brûler vivante » et « je vais te shooter une balle dans la tête ».
Le dossier de Bryan McCormick sera de retour devant la cour le 30 mai prochain pour les plaidoiries et éventuellement pour la prononciation de la peine.
On rappelle à toute personne victime de violence ou connaissant une personne en détresse que plusieurs ressources existent, comme SOS violence conjugale (1-800-363-9010).