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6 erreurs à éviter absolument si tu veux acheter ta première maison au Québec

Prends des notes, tu vas en avoir besoin! 🔑

Une pancarte À vendre devant un immeuble à logements. Droite : une personne prend la pose assise sur son lit dans une chambre colorée.

Acheter une maison est l'un de tes plus grands rêves? Ne laisse pas les faux pas briser ton projet immobilier!

Éditrice, Nouvelles

Avec la flambée des loyers et la hausse constante des prix des maisons sur le marché, devenir propriétaire est devenu un défi de taille, en particulier pour les jeunes millénariaux et la Génération Z. Une nouvelle étude révèle d'ailleurs que ces personnes sont de moins en moins nombreuses à pouvoir accéder à la propriété en 2024.

Dans ce contexte difficile, il est important de connaître les erreurs à éviter pour maximiser tes chances d’acheter ta maison avant d’atteindre l’âge de la retraite! Narcity Québec s'est entretenu avec Vincent Déziel, vice-président régional - autorité hypothécaire à la Banque Scotia, afin d'identifier les pièges les plus fréquents à éviter si tu veux réaliser ton rêve immobilier (et idéalement pendant que tu es encore actif sur le marché du travail).

Selon un récent sondage mené par cette institution bancaire, la proportion de propriétaires âgé.e.s de 18 à 34 ans au Québec a chuté drastiquement : 49 % de ces jeunes adultes possèdent une propriété en 2024, contre 59 % en 2021.

Le rapport souligne également une tendance marquée : un plus grand nombre de Québécois et Québécoises optent pour la location ou continuent de vivre chez leurs parents. En effet, 39 % des jeunes de ces générations sont locataires en 2024 (contre 28 % en 2021), et 11 % vivent avec leur famille, une hausse notable par rapport aux 6 % observés il y a trois ans.

Dans ce climat économique tendu, éviter les faux pas peut faire toute la différence pour transformer ton rêve immobilier en réalité.

À lire également : Voici le salaire que tu dois gagner pour acheter une maison au Québec en 2024

Alors, voici six choses auxquelles tu dois porter une attention toute particulière si tu veux te hisser au rang de propriétaire.

Délaisser la préapprobation hypothécaire

Ce processus, qui permet d'évaluer ta capacité d’emprunt en fonction de ta situation financière actuelle, n'est pas obligatoire. Toutefois, il est recommandé de ne pas le négliger. « Des fois, les personnes qui sautent cette étape-là vont se retrouver avec une mauvaise surprise. Si on se dit : "Je gagne à peu près un salaire équivalent à mon beau-frère ou mon ami, et il vient de s'acheter une maison de 700 000 $. Je devrais être capable aussi, on fait le même salaire". Par contre, il y a d'autres facteurs qui rentrent là-dedans [la capacité d'emprunt]. Est-ce que vous avez un prêt avec plus d'épargne, moins d'épargne? », nomme en exemple M. Déziel.

De plus, le fait de délaisser cette étape peut carrément faire capoter le projet d'achat de la maison convoitée. « Généralement, avec le processus d'achat au Québec, on a un délai assez serré. Une fois qu'on a terminé de négocier le prix, puis les différentes conditions avec le vendeur, on a environ 10 à 15 jours pour rencontrer toutes les conditions. Donc, [ça peut nuire à] quelqu'un qui n'est pas préparé avant d'avoir déposé une offre d'achat », souligne ce dernier.

Ne pas connaître ta cote de crédit

Premièrement, il est important de savoir si ta cote de crédit est favorable pour l'achat d'une propriété. En effet, il est même essentiel de vérifier la qualité de cet indice avant de se lancer dans un tel projet. « Généralement, ce qu'on regarde, justement, c'est les antécédents de crédit qui viennent un peu prédire [si] la personne a des bonnes habitudes d'utilisation de ses cartes de crédit et tout ça. C'est un élément que les prêteurs vérifient », souligne Vincent Déziel, de la Banque Scotia.

Un autre élément qui peut se greffer à la cote : tes revenus et leur stabilité. « Les prêteurs, on est assujettis à différentes règles. Pour quelqu'un qui est freelance (à son compte), un certain historique doit être démontré par rapport à quelqu'un qui a un emploi avec salaire de base et des heures permanentes. Donc, chaque emploi, chaque situation. Puis aujourd'hui, je pense qu'on le voit encore plus qu'il y a dix ou quinze ans, les situations d'emploi changent beaucoup. Donc, tous ces aspects-là sont à considérer aussi pour l'obtention du prêt hypothécaire », ajoute ce dernier.

Ne pas déterminer tes besoins

Pour éviter cette erreur, il est tout indiqué de planifier des rendez-vous avec des professionnel.le.s avant même de faire tes premières visites.

« Souvent, ce qu'on voit, c'est [...] une personne qui déménage après deux ou trois ans. Est-ce qu'il y a un changement important dans sa vie? Et là, on nous répond : "Non, on avait eu un coup de cœur au moment de l'achat, mais finalement, la propriété répond plus à nos besoins. Les enfants sont passés du primaire au secondaire, puis l'école est trop loin". Qu'importe les conditions du marché, la mauvaise décision, on va la subir après, même si on a eu un bon deal. Si la propriété ne répond pas à nos besoins, finalement, on se pénalise soi-même », considère M. Déziel.

D'où l'importance d'être rationnel et stratégique devant ce qui est l'un des plus gros investissements qui soit pour la plupart des ménages. « Des fois, la maison coup de cœur, elle a peut-être des dépenses additionnelles, des aspects auxquels on n'a pas pensé et qui ne cadrent pas dans notre budget. Un professionnel, qui a l'habitude de discuter de ces situations-là, puis de guider les clients là-dedans, peut aider à prendre la bonne décision », renchérit-il.

Se précipiter sans rien planifier

Bien que le projet d'acheter une maison puisse être fort emballant, une décision prise sans réflexion approfondie peut mener à des erreurs ou à des choix regrettables. « Il y a quatre ans, en pleine COVID, j'ai décidé de déménager puis d'acheter une autre propriété. Moi, c'est mon quotidien, l'hypothèque. Puis, malgré ça, j'avais quand même un stress important. C'est une partie très émotive et tout ce qui entoure cette transaction-là, quand même, ça peut être pressant pour certains. C'est une courte période pour ramasser nos documents de revenus, les preuves de mise de fonds, il faut penser au notaire, il faut penser au déménagement. À peu près tout arrive en même temps, dans un très court délai. Donc, ce qu'on peut préparer à l'avance aide à naviguer dans cette période-là avec des meilleures décisions, à faire des choix peut-être plus éclairés », suggère le spécialiste en prêts hypothécaires.

Oublier de prévoir certains frais et aides financières

Les frais associés à un achat immobilier peuvent rapidement s'accumuler, notamment pour des propriétés qui nécessitent beaucoup de rénovations. « Pour quelqu'un qui a un budget moins élevé, en achetant une propriété plus âgée, on peut bénéficier de crédits si on fait des rénovations écoénergétiques [par exemple]. Mais si comme acheteur, tu ne le sais pas et que personne ne t'a conseillé, ça peut coûter cher. Il y a différentes étapes à suivre pour prendre la mesure du coût énergétique de la maison avant les travaux et après. C'est sûr que si vous ne l'avez pas fait au départ, si vous n'avez pas réfléchi à ça, il est possible que vous passiez à côté de ces économies-là », souligne M. Déziel.

Perdre espoir de pouvoir acheter

Si les chiffres indiquent qu'il y a moins de jeunes propriétaires cette année au Québec, cette réalité n'est pas une fatalité en prenant certains moyens. « Oui, on a observé des gens un peu plus en difficulté, mais pas de façon notable. Les gens ont accepté de couper certaines dépenses discrétionnaires ailleurs, et de moins sortir, en sachant que ça serait probablement temporaire. Malgré des fluctuations importantes du marché, tu peux avoir ta propriété, et améliorer ta situation financière malgré tout », conclut M. Déziel.

Cet article a été mis à jour depuis sa publication originale.

  • Éditrice

    Josianne Desjardins est éditrice chez Narcity Québec. Diplômée de l’Université de Montréal en sociologie et journalisme, Josianne est une reporter à la fibre humaine! Elle possède 15 ans d’expérience, autant dans la presse locale, nationale qu’internationale avec ses multiples reportages réalisés en Haïti et au Mexique pour différents médias canadiens. Josianne est particulièrement sensible aux enjeux concernant la santé mentale, la condition féminine et les phénomènes sociaux préoccupants de l’heure. Elle se passionne également pour les grandes tendances alimentaires et agroalimentaires. En 2019, elle a remporté le Prix Rosaline-Ledoux pour l’excellence de la couverture journalistique touchant la vie des femmes en milieu rural.

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