Élections municipales 2025 : La majorité des Montréalais ne sait pas pour qui voter
Ça s'annonce serré entre deux candidats vedettes.

En vue des élections municipales 2025, une majorité de Montréalais ne savent pas pour qui voter.
À trois mois des élections municipales 2025, prévues le 2 novembre prochain, l’électorat montréalais nage dans l’incertitude, ne sachant pas qui élire à la mairie de Montréal. Un récent sondage Léger révèle que la population est loin d’avoir choisi son camp et qu’aucun des grands noms de la scène municipale qui souhaite être élu ne parvient à rallier une majorité fracassante.
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C’est du moins ce que démontre le coup de sonde mené à la mi-août par la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM) auprès de quelque 1 008 personnes.
Les trois candidat.e.s à la mairie de Montréal, Soraya Martinez Ferrada d’Ensemble Montréal, Luc Rabouin de Projet Montréal et Craig Sauvé du parti Transition Montréal n’ont recueilli que respectivement 18, 15, et 7 %. Autrement dit, la course est encore largement ouverte.
Seuls 10 % des répondants et répondantes ont affirmé vouloir voter pour une autre personne que des trois choix principaux.
Du changement demandé
Les chiffres sont toutefois clairs : 61 % des Montréalais et Montréalaises sondé.e.s ont souligné vouloir « un changement d'équipe » à l'hôtel de ville.
Toutefois, seuls 19 % assurent souhaiter continuer avec l'équipe actuelle, soit Projet Montréal, parti de la mairesse sortante Valérie Plante. Cette dernière ne sollicitera pas de troisième mandat, laissant la place à son successeur, Luc Rabouin, actuel maire de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.
« Il y a un vide politique à combler, soutient par communiqué le président de la FPPM, Yves Francoeur. En 2025, les Montréalais répètent qu’ils veulent des engagements concrets. Les candidats doivent entendre cet appel et faire de la sécurité publique une priorité électorale. »
En tête des préoccupations électorales, on retrouve le logement et la lutte à l’itinérance, suivis par la sécurité des quartiers, citée par 34 % des répondant.e.s. Ces enjeux, omniprésents dans la vie quotidienne, risquent de peser lourd dans la balance le soir du vote.
« Il y a un vide politique à combler. Montréal a besoin d’un leadership clair et d’un plan d’action solide pour freiner la dégradation du sentiment de sécurité, soutient par communiqué le président de la FPPM, Yves Francoeur. En 2025, les Montréalais répètent qu’ils veulent des engagements concrets. Les candidats doivent entendre cet appel et faire de la sécurité publique une priorité électorale. »
Interrogés sur la sécurité publique, plus de la moitié des électeurs et électrices n’identifient aucun candidat ou candidate comme la personne la plus apte à s’occuper du dossier. Soraya Martinez Ferrada arrive légèrement en tête avec 13 %, devant Luc Rabouin (10 %) et Craig Sauvé (8 %).