Ce resto de Montréal a été sacré meilleur au Canada et je l’ai essayé
Entre émerveillement et déception : est-ce que ça vaut la visite? 🤔

J'ai pu vivre l'expérience d'un menu trois service avec dessert et accord mets-vins dans un établissement primé montréalais.
Les opinions exprimées sont celles de l'auteur ou l'autrice et ne reflètent pas nécessairement la position de Narcity Media sur le sujet.
Ayant décroché la première position du palmarès Canada’s 100 Best pour la deuxième année consécutive, le restaurant Mon Lapin de Montréal suscite autant la curiosité que la convoitise des foodies. J’ai eu l’occasion d’essayer un menu exclusif et voici mon honnête expérience, marquée à la fois par de belles découvertes et des sentiments mitigés.
J’ai donc pu vivre l’expérience d’un repas trois services avec dessert et accords mets-vins dans cet établissement qui se trouve à mi-chemin « entre le restaurant décontracté et celui des grandes occasions », selon le classement annuel réputé au Canada. « Cela donne aux copropriétaires et chefs Jessica Noël et Marc-Olivier Frappier la flexibilité de se lâcher sur un menu quotidien qui ne révèle rien d'autre que les ingrédients et les producteurs. Les plats sont toujours délicieusement surprenants », peut-on lire sur le site Internet du palmarès.
J’ai justement été agréablement surprise par la symphonie des saveurs de trois plats sur quatre, où le Parmigiano Reggiano était en vedette lors de cet événement média organisé en collaboration avec cette marque de fromage italien.

Malgré les éloges que ce resto a, un plat m'a laissée sur ma faim et l'un des vins n'était pas en accord avec mon palais. Voici maintenant le résumé de mon diner gastronomique.
Explosion de saveurs
Premier service : un plat d'asperges blanches. Au premier regard, je n'avais pas beaucoup d'attente. Mais dès la première bouchée, ce fut une tout autre histoire : wow!

Coupé en dés, ce légume de saison était frais et parfaitement croquant. Quelle bonne idée de l'avoir accompagné de noisettes rôties et légèrement fumées ainsi que d’une mousse à la fois onctueuse et légèrement salée - gracieuseté du parmesan vieilli douze mois. Le résultat offrait bel équilibre en bouche, qui me donne vraiment envie de reproduire cette recette. Le tout était servi avec un délicieux rosé (syrah), ce qui contribuait à la fraicheur du plat.
Ensuite, ce fut au tour des morilles (champignons) farcies alla panna (à la crème) avec ail des bois, d'éblouir mes papilles.

En plus d'aimer les champignons et la sauce crémeuse agrémentée par le Pamigiano Reggiano de 24 mois, j'ai particulièrement apprécié la farce faite maison. Constituée d'un audacieux mélange de volailles, de porc, de mortadelle et de prosciutto, elle était gourmande et très savoureuse.
Je n'ai pas vraiment perçu le goût de l'ail des bois, dont la saison bat son plein. Mais somme toute, ce mets était réussi - j'en aurais même pris plus! Toutefois, le vin blanc qui l'accompagnait (manzanilla) était trop fort en alcool à mon goût (15 %), ce qui n'améliorait pas l'expérience gustative globale.
Déception 
Le ravissement de mes papilles a réellement pris une débarque au troisième service, soit l'omelette vapeur avec pétoncles des îles aux primeurs.

Sous ce bouillon vert que je m'explique mal à ce jour, se trouvait l'omelette qui avait la consistance d'un flan. En plus d'être fade, elle n'apportait rien d'appétissant au plat où se trouvaient plusieurs pétoncles. Personnellement, je n'aime ce mollusque que lorsqu'il est poêlé ou grillé, ce qui n'était pas le cas ici. Certaines personnes ont tout de même apprécié le goût et la fraîcheur de ces pétoncles.
Un saké (boisson alcoolisée japonaise traditionnelle fabriquée à partir de riz fermenté) était servi avec ce plat. Même si le contenu de mon bol ne m'a aucunement séduite, j'ai pleinement apprécié mon verre à ce stade du repas.
Une délicieuse finale
Pour conclure ce diner sur une note légèrement sucrée, on a eu droit à un sundae au parmigiano âgé de 36 mois et aux fraises à l'érable ainsi qu’à un sablé au fenouil et au parmesan vieilli.

La crème glacée était à la fois douce et onctueuse, rappelant un peu le goût d'un gâteau au fromage. N'ayant pas la dent très sucrée, j'ai vraiment aimé ce dessert ; le parmesan jouait un beau rôle sur les fraises et le coulis.
Comme je ne suis pas une fan de fenouil, le petit biscuit ne m'a pas vraiment plu, mais l'idée d'ajouter l'ingrédient fromagé dans la crème était plutôt intéressante.
Mon verdict
Overall, je suis reconnaissante d'avoir pu découvrir le savoir-faire de ce restaurant primé. Je n'avais pas vraiment de grandes attentes avant de participer à cette expérience, donc je ne suis pas déçue - et j'ai même été charmée par certains plats et accords mets-vins.
Au-delà de ce qui ne correspondait pas à mes goûts personnels, est-ce que j'y retournerai? Peut-être, car ils ont une belle terrasse et j'apprécie lorsque la créativité puise son inspiration dans la cuisine de saison.
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