Variole du singe : Encore plus de cas confirmés au Québec
Le bilan s'alourdit.

Échantillons de sang liés à la variole du singe.
Les infections à la variole du singe au Québec font les manchettes depuis quelques jours déjà alors que 20 personnes potentiellement atteintes étaient en observation. Si cinq cas ont été confirmés durant le long week-end, voilà qu'on apprend que le bilan s'alourdit dans la province.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux a partagé un tweet ce mardi annonçant que, en date du 23 mai 2022, quinze cas ont été confirmés au Québec jusqu'à maintenant.
Variole simienne : en date du 23 mai, 15 cas ont été confirmés au Québec. Pour en savoir plus sur cette infection, les symptômes et les moyens de transmission: https://t.co/y3a5YtyFeS
— Santé Québec (@sante_qc) May 24, 2022
C'est depuis le 12 mai dernier que la Direction de santé publique du grand Montréal enquête sur des cas d’ulcérations orales et génitales inhabituelles possiblement reliés à la variole simienne, aussi appelée monkeypox.
Dans une conférence de presse tenue le 19 mai dernier, Santé Montréal a indiqué que la majorité des cas à l'étude étaient survenus chez des résidents de l'île de Montréal, mais quelques-uns ont aussi été rapportés sur la Rive-Sud et la Rive-Nord.
Aux dernières nouvelles, les personnes infectées étaient des hommes âgés entre 30 et 55 ans.
Ce 23 mai, les expert.es de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont montré rassurant.es en affirmant que ces éclosions, qui surgissent aussi en Europe et ailleurs en Amérique du Nord, peuvent être maîtrisées sans trop d'inquiétude.
Les autorités sanitaires québécoises incitent tout de même la population à demeurer prudente et à maintenir certaines mesures préventives. Les personnes suspectées d'avoir contracté la maladie doivent par exemple s'isoler à la maison, éviter les contacts prolongés et rapprochés, porter un masque et couvrir les lésions.
« L’isolement peut être levé une fois que les lésions cutanées sont croûtées ou selon les recommandations du médecin si un autre diagnostic est posé », indique la Santé publique du Québec.
Celle-ci rappelle que la variole simienne se résout par elle-même en deux à quatre semaines.