Please complete your profile to unlock commenting and other important features.

Please select your date of birth for special perks on your birthday. Your username will be your unique profile link and will be publicly used in comments.
Narcity Pro

This is a Pro feature.

Time to level up your local game with Narcity Pro.

Pro

$5/month

$40/year

  • Everything in the Free plan
  • Ad-free reading and browsing
  • Unlimited access to all content including AI summaries
  • Directly support our local and national reporting and become a Patron
  • Cancel anytime.
For Pro members only Pro
Sommaire

Voici combien de milliards coûte la crise du logement en système ​de santé du Québec

Le tout payé par les contribuables!

Des blocs appartements.

La crise du logement pèse lourd sur le système de santé du Québec, selon un récent rapport.

Fotokon | Dreamstime
Éditeur Junior, Nouvelles

Ce n’est un secret pour personne, le Québec vit une crise du logement. Ce qui est moins connu, ce sont les coûts au système de santé de la province qui y sont associés. Selon un récent rapport de l’Observatoire québécois des inégalités (OQI), le tout se compte en milliards de dollars annuellement.

À lire également : Voici le salaire requis pour devenir propriétaire d'une maison à Montréal en décembre 2025

Selon l’étude Manque de logements adéquats : Les coûts en santé du manque de logements adéquats, publiée ce mercredi 10 décembre, les consultations médicales associées à un mauvais état de santé causé par un appartement insalubre représentent à elles seules quelque 30 M$ par année, soit environ 1,46 % des dépenses totales.

Quand on applique cette proportion, on arrive à une facture réelle d’environ 2,05 G$ par année pour le système de santé québécois.

Ça veut dire quoi concrètement? Que la moisissure, les logements trop petits, les loyers trop chers et l’insalubrité des lieux de vie finissent par être payés par les contribuables québécois.


La qualité du logement, le pire coupable

Le rapport est direct : la mauvaise qualité du logement est le facteur qui rend les gens malades le plus souvent. Humidité, moisissure, air de mauvaise qualité, eau non potable, infestations : ce cocktail augmente de 107 % le risque de mauvaise santé.

Plus de 30 % des personnes vivant dans un logement de mauvaise qualité rapportent un mauvais état de santé, note le rapport. Il faut dire que, selon l’étude, 75 % du parc locatif québécois a au moins 45 ans de vie.


L’inabordabilité joue aussi un rôle majeur. Dès qu’un ménage consacre plus de 30 % de son revenu au logement, l’état de santé se met à plonger. Et quand ces dépenses dépassent 50 %, près de 28 % des gens se déclarent en mauvaise santé générale.

Il n’y a pas que la santé physique qui en prend pour son rhume, mais le côté psychologique également. Les logements de mauvaise qualité augmentent de 52 % le risque d’une dégradation de sa santé mentale. Les ménages exposés à la pollution atmosphérique rapportent aussi des niveaux beaucoup plus élevés de détresse.

L’OQI note même que 34,5 % des moins de 18 ans déclarent un mauvais état de santé mentale.


La qualité de vie perdue a son coût

Au-delà des soins, il y a ce que le rapport appelle la perte de qualité de vie. Quand on mesure l’impact des conditions de logement sur le bien-être général, les Québécois et Québécoises perdent collectivement 56 089 années de vie en bonne santé chaque année, soit en moyenne 27 jours de bonne santé de moins par personne affectée.

Le coût social annuel associé à la perte de qualité de vie due au logement inadéquat est quant à lui estimé à 2,8 G$.

Donc, juste parce qu’on vit dans des logements qui ne sont pas adéquats, on perd en moyenne 27 jours de bonne santé par personne chaque année. Un mois complet. Disparu.

Parce que payer son loyer force souvent à couper dans l’épicerie, l’insécurité alimentaire est un autre effet domino du logement.

La valeur marchande des denrées distribuées en 2023-2024 s’élevait à 512 M$, indique-t-on, alors que les sommes investies par Québec ont porté à plus de 169 M$ les sommes investies pour lutter contre l’insécurité alimentaire, pour un total de plus de 680 M$.


Le tout pour un grand total de...

Quand on additionne les différentes dépenses, soit 2,05 G$ en soins de santé, 2,8 G$ en perte de qualité de vie, plus de 680 M$ associés à l’insécurité alimentaire, la facture refilée aux contribuables dépasse les cinq milliards de dollars par année.

« Les données sont claires : le logement inadéquat détériore la santé et génère des coûts importants. En présentant ces résultats, nous espérons contribuer à une prise de décision plus éclairée, fondée sur les faits et à la hauteur de l’urgence », affirme par communiqué Nathalie Guay, directrice générale de l’OQI.


Des outils d'IA peuvent avoir été utilisés pour soutenir la création ou la distribution de ce contenu ; cependant, il a été soigneusement édité et vérifié par un membre de l'équipe éditoriale de Narcity. Pour plus d'informations sur l'utilisation de l'IA, nos normes et notre éthique journalistique, veuillez consulter la page Normes Éditoriales de Narcity.

  • Éditeur Junior

    Jean-Michel Clermont-Goulet est journaliste et éditeur junior chez Narcity Québec. Diplômé de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en journalisme, il a d’abord fait ses premières armes au sein d’un média spécialisé en techno avant d’embarquer dans la grande famille de Narcity Québec, où il a travaillé de 2019 à 2021. Après un passage dans l'équipe du média numérique 24 heures, où il a traité d’actualité locale, nationale et internationale, Jean-Michel est de retour en force en 2025 pour informer la communauté de Narcity. Bien qu’il soit intolérant au gluten, il mange de la politique à profusion et n’a pas peur de donner son opinion. Il accorde également une importance aux nouvelles concernant divers enjeux sociaux et environnementaux.

La seule femme parmi les 25 criminels les plus recherchés au pays est Québécoise

Elle n'a pas juste volé un paquet de gommes au dépanneur, disons. 😬

Le Mexique et 7 autres pays du Sud visés par un avertissement de voyage du Canada

Il n’y a pas que la neige du Québec à éviter, mais les dangers à l’étranger aussi.

Une tête d'affiche qui n'est pas country à LASSO fait réagir : evenko justifie son choix

Plusieurs festivaliers et festivalières n'iront pas à LASSO cette année.

Le gouvernement du Canada émet un avis important pour les voyages à l’étranger cet hiver

Oublie l'un de ces conseils et tes vacances pourraient mal tourner. 🛩️