Prolongement de la ligne bleue : Les noms des 5 futures stations sont enfin dévoilés
Finis, les noms d'axes routiers!
On connait enfin le nom des cinq futures stations de la ligne bleue du métro de Montréal.
La Société de transport de Montréal (STM) vient d’officialiser les noms des cinq nouvelles stations qui seront actuellement en construction dans le cadre du prolongement de la ligne bleue. On s'éloigne des appellations traditionnelles pour rendre hommage à la diversité, au patrimoine collectif ainsi qu’aux personnages ayant contribué à l’histoire de la métropole et du Québec.
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La STM en a fait l’annonce sur ses réseaux sociaux, ce mardi 9 septembre, soulignant par le fait même avoir voulu mettre de l’avant des « femmes d’exception » plutôt que de nommer les stations selon les axes routiers adjacents.
« Choisir des noms de stations est un exercice délicat et guidé par plusieurs orientations et contraintes », précise la STM.
Les noms retenus ont émergé d’un « processus complexe et rigoureux » mené par un comité réunissant des représentant.e.s de la STM, des élu.e.s municipaux de la Ville et des arrondissements, ainsi que des spécialistes en histoire, en toponymie, en urbanisme et des membres de groupes culturels.
Voici le nom des cinq futures stations de la ligne bleue et un brin d’histoire, selon les infos rendues publiques par la STM.
Vertières
L’actuelle station Pie-IX (de la ligne bleue et non cele existante sur la ligne verte) portera désormais le nom de Vertières, en hommage à la bataille décisive qui a mené Haïti à devenir la première république noire au monde en 1804.
Ce choix souligne aussi la forte présence de la communauté haïtienne à Saint-Michel et Montréal-Nord, souligne la STM.
Mary-Two-Axe-Earley
La staiton qui devait être nommée Viau sera renommée Mary-Two-Axe-Earley, en l’honneur de la militante mohawk née à Kahnawake en 1911.
Elle a joué un rôle clé dans la reconnaissance des droits des femmes et des enfants autochtones, mettant fin à des décennies de discrimination.
Césira-Parisotto
À l’angle de Jean-Talon et Lacordaire, on parlera bientôt de la station Césira-Parisotto. Née en Italie en 1909, Césira Parisotto, aussi connue sous le nom de Mère Anselme, a consacré sa vie aux œuvres de bienfaisance, en fondant entre autres l’Hôpital Marie-Clarac et l’École Marie-Clarac.
Ce nom rappelle également la contribution de la communauté italienne dans l'arrondissement de Saint-Léonard.
Madeleine-Parent
La future station située à l’angle de Jean-Talon et Langelier portera le nom de Madeleine-Parent, militante syndicaliste née en 1918.
Figure de proue du mouvement féministe, elle a défendu avec conviction l’équité salariale et l’amélioration des conditions de vie des femmes de toutes origines.
Anjou
La station de bout de ligne s’appellera tout simplement Anjou, en référence à l’arrondissement et à l’ancienne municipalité du même nom.
C’est aussi un clin d’œil à l’histoire, puisqu’un grand nombre de pionniers et pionnières de la Nouvelle-France provenaient de l’ancienne province française d’Anjou.
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