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Sommaire

Voici combien tu dois gagner pour devenir propriétaire à Laval en mai 2025

Vivre en banlieue de Montréal n'est plus aussi abordable qu'avant. 🫠

Une maison à Sainte-Rose, à Laval.

Il faut gagner plus de 113 000 $ par année pour se permettre une maison de 600 000 $ à Laval, en mai 2025.

Éditeur Junior, Nouvelles

Pour certaines personnes, l'objectif de toute une vie est de manger dans tous les meilleurs restaurants Étoilés MICHELIN. Pour d’autres, c’est tout simplement de devenir propriétaire. Or, avec la flambée des prix de l’immobilier, cette ambition autrefois à portée de main est devenue bien plus difficile à atteindre. Mais concrètement, combien faut-il gagner par année pour pouvoir s’offrir une maison au pays de Stéphane Boyer? On fait le point.

À lire également : LA maison la moins chère au Québec en mai 2025 est le prix d'une voiture

Selon les données publiées en mai par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) pour le mois d’avril, le marché immobilier actuel sur la Rive-Nord de Montréal est « très à l’avantage des vendeurs ». On y observe d’ailleurs une résurgence de la surchauffe, avec un ratio ventes/nouvelles inscriptions de 81 % pour les maisons unifamiliales en avril.

Le prix médian des maisons unifamiliales à Laval a augmenté de 15 000 $ en un an, passant de 585 000 $ en avril 2024 à 600 000 $ en avril 2025. Il s’agit d’une hausse de 3 % sur 12 mois.

Du côté des copropriétés, le prix médian a atteint 410 000 $ en avril, comparativement à 390 000 $ un an plus tôt, ce qui représente une augmentation de 5 %.

Pour estimer le revenu annuel nécessaire à l’achat d’une propriété dans la métropole, il faut rappeler que le gouvernement du Canada recommande de ne pas consacrer plus de 35 % de son revenu brut aux dépenses liées au logement.

Narcity Québec s’est donc penché sur la question et a effectué quelques calculs en se basant sur les conditions hypothécaires généralement en vigueur au pays.

Pour une maison unifamiliale de 600 000 $

Mise de fonds

Selon le gouvernement fédéral, le montant minimal de la mise de fonds varie en fonction du prix de la propriété. Pour les premiers 500 000 $, il faut verser 5 % du prix d’achat. Pour la portion du prix comprise entre 500 000 $ et 1,5 million $, une mise de fonds de 10 % est exigée. Enfin, pour les propriétés de plus de 1,5 million $, un apport minimal de 20 % est requis sur la totalité du prix.

Voici donc le cas d’une maison à 600 000 $ :

  • 5 % sur les premiers 500 000 $ : 25 000 $
  • 10 % sur les 100 000 $ suivants : 10 000 $
  • Total de la mise de fonds : 35 000 $

Montant de l’hypothèque :

  • 600 000 $ - 35 000 $ = 565 000 $

Paiements hypothécaires mensuels (taux d’intérêt de 5 %, amortissement de 25 ans) :

  • Environ 3 303 $ par mois

Revenu brut annuel requis (pour respecter un ratio d’endettement de 35 %) :

  • Environ 113 243 $ par année

Un condo à 410 000 $

Mise de fonds :

  • 5 % sur 410 000 $ (puisque le prix est inférieur à 500 000 $)
    Total de la mise de fonds : 20 500 $

Montant de l’hypothèque :

  • 410 000 $ - 20 500 $ = 389 500 $

Paiements hypothécaires mensuels :

  • Environ 2 277 $ par mois

Revenu brut annuel requis (pour un ratio d’endettement de 35 %) :

  • Environ 78 068 $ par année

À noter que nos calculs ne tiennent pas compte des différentes taxes associées à la propriété ni des frais mensuels de chauffage, notamment.

Pour te donner un point de comparaison avec Montréal : dans la métropole, le prix médian d’une maison unifamiliale s’élève à 800 000 $. En mai 2025, il faudrait donc un revenu annuel d’environ 150 000 $ pour y accéder. Quant aux condos, avec un prix médian de 475 000 $, un revenu d’environ 90 500 $ par année serait nécessaire pour en faire l’achat.

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  • Éditeur Junior

    Jean-Michel Clermont-Goulet est journaliste et éditeur junior chez Narcity Québec. Diplômé de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en journalisme, il a d’abord fait ses premières armes au sein d’un média spécialisé en techno avant d’embarquer dans la grande famille de Narcity Québec, où il a travaillé de 2019 à 2021. Après un passage dans l'équipe du média numérique 24 heures, où il a traité d’actualité locale, nationale et internationale, Jean-Michel est de retour en force en 2025 pour informer la communauté de Narcity. Bien qu’il soit intolérant au gluten, il mange de la politique à profusion et n’a pas peur de donner son opinion. Il accorde également une importance aux nouvelles concernant divers enjeux sociaux et environnementaux.

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